lundi 30 décembre 2013

C'est Noël... 30 et 31 décembre


L'année 2013 tire à sa fin.

Prendre le temps d'écrire
ce que vous avez vécu
de beau, de bon,
de gratifiant, de consolant,
au cours de l'année 2013.


Demandez-vous quels sont les plus beaux cadeaux que le Seigneur vous a faits?

Et comme Marie,
prenez le temps de les méditer dans votre coeur
et d'en laisser jaillir
la joie, la paix et la reconnaissance.

Bonne et Heureuse Année 2014!

dimanche 29 décembre 2013

C'est Noël... 29 décembre

Ils viennent de loin...
Ils ont suivi une drôle d'étoile...
Elle les a lâchés...
Ils ont cherché ailleurs...
Dans la nuit, elle revient et continue à les guider...
Au bout de la route, c'est un tout petit Roi qu'ils découvrent:
il en faut de la foi!
Ce petit Roi, c'est Dieu incarné!


Je me joins aux Rois Mages dans ma recherche de Dieu...
Dans la nuit, avec une étoile qui me guide...
en pleine lumière, certains jours,
la plupart du temps, dans le doute,
dans l'obscurité des événements que je ne comprends pas...
que j'affronte avec force, confiance et courage...

Des années plus tard,
je te reconnais Seigneur.
Tu étais là, mais ne te voyais pas.

Ouvre me yeux, que je te reconnaisse
dans mes frères et soeurs, dans les plus petits,
ceux et celles qui m'entourent,
ceux et celles que j'aime ou n'aime pas trop.
C'est TOI qui se fait présent, tu l'as dit :
«Ce que vous avez fait au plus petit des miens,
c'est à moi que l'avez fait».

Comment lui dire que je l'aime? que je l'apprécie,
que sa présence permet à mes racines de s'approfondir,
à mes ailes de se déployer
me permet de grandir, de vivre de beaux moments?

Quels gestes puis-je poser pour lui permettre de «pousser»,
de grandir, de naître et de re-naître,
de se reconnaître comme humain
en marche vers l'Éternel?

Noël 2013

Selon la coutume de la maison mère, de Noël en Noël, depuis le temps des débuts de la Congrégation, nous accueillons l'archevêque pour célébrer l'Eucharistie du jour de Noël.

Mgr Terrence Prendergast, archevêque d'Ottawa, a donc maintenu la tradition : eucharistie, visite aux sœurs malades et repas festif.

Cette année : une visite complémentaire.  Il prend un moment pour visiter les locaux où se réalisent les rencontres du Carrefour Bruyère... et ainsi connaître davantage les activités qui y sont animées par Sr Bibiane Lavictoire et Madame Marie-Andrée Imbeault.

Merci pour votre soutien et votre encouragement, Mgr!

Noël 2013

Joyeux Noël, à vous qui prenez un moment pour lire ce blogue!

Je ne puis résister et me permets de vous retranscrire un extrait de l'article de l'abbé André Beauchamp, publié dans le Prions en Église de Noël.  C'est tellement plein de vie, cela semble tellement souple et léger mais en même temps, tellement profond :

«Parce qu'il est venu comme une lumière, comme brin de neige, comme papillon... Il a ouvert le ciel sur d'autres horizons. Il a secoué la terre et fait danser la mer. Comme un grain de blé qu'on couche dans le sillon, il a semé l'espérance pour toutes nos saisons. Un enfant est venu, un enfant reviendra.  Noël à notre porte, Noël en notre cœur.  Et cela fait en sorte qu'au plus noir de la nuit, un enfant nous escorte, et nous ouvre la vie» (André Beauchamp)

Oui, nous avons célébré en actions de grâces! Et dans notre prière, nous nous avons murmuré vos noms et avons demandé à l'Enfant-Dieu de vous bénir et de vous guider sur votre route.

L'amour s'est fait humanité! Alléluia!

samedi 28 décembre 2013

C'est Noël... 28 décembre

Pour la première fois,

vous les bergers, vous êtes devant LUI...



Avec eux, je demeure devant l'Enfant...


Je prends ma place de berger ou de bergère au milieu d'eux...
Quels sentiments m'habitent?...
Je contemple l'Enfant...



Je vois dans mon coeur les personnes,
époux, épouse, conjoint-e,
fiancé-e, amoureux, amoureuse,
enfants, aîné-e-s, parents, amis
auprès de qui je suis berger ou bergère.
Jésus est présent aujourd'hui dans ma vie...par leur présence...

Leur ai-je dit mon amour, ma tendresse?...
Quels gestes puis-je poser pour leur permettre de «pousser»,
de grandir, de naître et de re-naître?




vendredi 27 décembre 2013

C'est Noël... 27 décembre

Pour la première fois,

Joseph, tu le prends dans tes bras...

J'ouvre les bras et j'accueille l'Enfant que Joseph me confie...
 

Je me mets à la place de Joseph...
Quels sentiments m'habitent?...
Je contemple l'Enfant...
 
Je remplace l'Enfant par mon enfant,
ma petite fille, mon petit garçon,
par un neveu, une nièce,
par un petit voisin ou une petite voisine
ou encore par un enfant de la rue...
que je tiens dans mes bras à la place de l'Enfant-Jésus...
Il est Jésus présent aujourd'hui dans ma vie...
 
Comment lui dire que je l'aime?
Quels gestes puis-je poser pour lui permettre de «pousser»,
de grandir, de naître et de re-naître?






jeudi 26 décembre 2013

C'est Noël!... 26 décembre

Joyeux Noël!

Le Verbe s'est fait chair!
Dieu s'est fait humain!

Comment célébrer Noël?
«La plus belle façon de célébrer Noël,
c'est de faire naître des choses et des personnes.
Faire pousser des gens...
Stimuler leur goût d'apprendre,
les pousser à se dépasser, leur révéler leur potentiel et
les encourager à le réaliser.
Célébrer Noël,
c'est inviter à la compassion, à la miséricorde,
à la patience, à la douceur, à l'espérance.
C'est faire pousser des coeurs.
C'est incarner l'amour.»
(Alain Roy dans Au quotidien, Avent et Noël 2011, Ed. Novalis)

INVITATION SPÉCIALE
POUR CE TEMPS DE NOËL :



Suggestion : Pour les jours qui suivent, chaque jour, vous aurez une image à contempler et une invitation ... à vivre chaque jour... si vous le désirez.
Aujourd'hui : regardez l'enfant... fermez les yeux... et gardez un silence d'adoration simplement. Jésus, fils de Dieu, se fait humain au milieu de nous.

C'est Noël... 26 décembre

Pour la première fois,
Marie, tu le prends dans tes bras...

J'ouvre les bras et j'accueille l'Enfant que Marie me confie...


Je me mets à la place de Marie...
Quels sentiments m'habitent?...
Je contemple l'Enfant...

Je remplace l'Enfant par mon enfant,
ma petite fille, mon petit garçon,
par un neveu, une nièce,
par un petit voisin ou une petite voisine
ou encore par un enfant de la rue...
que je tiens dans mes bras à la place de l'Enfant-Jésus...
Il est Jésus présent aujourd'hui dans ma vie...
Comment lui dire que je l'aime?
Quels gestes puis-je poser pour lui permettre de «pousser»,
de grandir, de naître et de re-naître?

mercredi 25 décembre 2013

Vers Noël... 25 décembre

Dans quelques heures, nous nous accueillerons, les bras ouverts tout en offrant nos voeux: Joyeux Noël! Paix sur terre! Paix dans les coeurs!... Paix dans ton coeur, toi, qui me lis.



Parole-cadeau : «Il faut apprendre à rester serein au milieu de l’activité et à être vibrant de vie au repos» (Gandhi)


Symbole : La crèche de Noël :

Selon l'évangile selon saint Luc, Jésus est né dans une étable. L'endroit où il est déposé à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit cripia en latin, d'où est issu le mot « crèche ». Par extension, la crèche s'apparente à l'étable tout entière.

Au 111e siècle, les chrétiens ont vénéré une crèche dans une grotte de Bethléem supposée être le véritable lieu de la naissance du Christ.

C'est François d'Assise qui a créé en 1223 une des premières crèches vivantes en utilisant des personnages réels, à Greccio, en Italie, dans une grotte de la région. Les personnages (Joseph, la Vierge Marie, les mages, les bergers, les paysans) étaient joués par les gens du village. Les animaux aussi étaient réels. Au Moyen Âge, des pièces de théâtres et tableaux vivants (ancêtres de nos crèches vivantes) étaient joués dans les églises pour représenter la naissance du Christ.

De nos jours, la tradition des crèches s'est répandue dans le monde entier, jusqu’en Asie, en Afrique et en Amérique Latine…

La coutume veut aussi que l’on dépose l’enfant Jésus dans la crèche dans la nuit du 24 au 25 décembre.

Il est fréquent de placer une étoile au sommet de la crèche en référence à l’étoile qui a guidé les Rois mages jusqu’à l’Enfant Jésus. Certaines personnes placent les Rois mages dans la crèche le jour de l'Epiphanie (le 6 janvier) et d’autres les approchent chaque jour un peu plus de la crèche.

On place généralement l'enfant Jésus au centre de la scène, encadré par Marie et Joseph. Ils sont accompagnés d'un âne, ayant transporté Marie enceinte et d'un bœuf qui, selon la tradition, aurait réchauffé le nouveau-né de son souffle. On place également autour de la crèche des bergers avec leurs agneaux, puisque c'est à eux que la nouvelle de la naissance du Christ aurait été annoncée en premier.

La crèche de Noël est la représentation de la description de la naissance de Jésus Christ telle qu'elle est relatée dans les évangiles par Luc, dont voici diverses versions du verset de Luc 2, 7 :

."Elle accoucha de son fils premier-né, l'emmaillota et le déposa dans une mangeoire , parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans la salle d'hôtes. "

◦"Et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche , parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. "

◦Elle enfante son fils, son aîné. Elle l’emmaillote et le couche dans une mangeoire , car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle.

Suggestion : Prendre le temps de méditer le texte d'Édith Stein...

Si vous en avez le temps et le désir, voici une réflexion d’Edith Stein sur le mystère de Noël :

FRAGMENT DU MYSTÈRE DE NOËL


L’étoile nous conduit à la crèche, nous y trouvons l’Enfant Dieu qui porte la paix au monde. De multiples images nous reviennent à l’esprit à ces mots de : Noël ! toutes celles par lesquelles l’art chrétien a essayé de traduire ce mystère de douceur.

Cependant le ciel et la terre restent encore bien distincts. Aujourd’hui comme alors, l’étoile de Bethléem brille dans une nuit obscure. Dès le second jour des fêtes liturgiques l’Église dépose ses vêtements éclatants de blancheur, pour revêtir la couleur sanglante du martyre, et bientôt le violet en signe de deuil. Tout proche du Nouveau Né dans sa crèche, nous trouvons Etienne, le premier martyr qui ait suivi le Seigneur dans la mort, et les enfants innocents, odieusement massacrés.

Pourquoi cela et que sont devenus la joie exultante que nous apportaient les anges du ciel, le bonheur silencieux de la nuit sainte et cette paix surtout promise sur notre terre aux hommes de bonne volonté ?

C’est que, hélas ! tous les hommes ne sont pas de bonne volonté. Si le Fils du Père éternel est descendu des splendeurs du ciel, c’est que le mystère du mal avait couvert la terre de sa nuit.

Car les ténèbres couvraient la terre, et Il est venu comme la lumière qui brille dans les ténèbres ; et les ténèbres ne l’ont pas reçu. À tous ceux qui l’ont reçu Il a donné la lumière et la paix – la paix avec notre Père dans le ciel et avec tous ceux qui sont comme nous les enfants de la lumière : les fils de Dieu. Ceux-là connaissent la paix profonde du cœur. Mais entre eux et les enfants des ténèbres il n’y a pas de paix, car à ceux-ci le Prince de la Paix a porté le glaive et Il est devenu pour eux une pierre d’achoppement. S’ils se jettent contre lui, ils seront brisés à jamais !

C’est là une dure et grave leçon en vérité que le charme ravissant de l’Enfant de la crèche ne doit pas dérober à notre vue. Car le mystère de l’Incarnation et le mystère du mal sont étroitement liés. Devant cette lumière descendue du ciel, la nuit du péché serait plus noire et plus épaisse encore.

Cependant l’Enfant dans sa crèche étend ses mains vers nous et son sourire semble nous dire comme le feront plus tard ses paroles d’homme : " Venez à moi vous qui souffrez et ployez sous la charge. "

Les pauvres bergers ont répondu à cet appel. Ils ont vu l’éclat du ciel lumineux, ils ont entendu la voix des anges leur annonçant la bonne nouvelle, ils se sont mis en route avec confiance, se disant les uns aux autres : " Allons à Bethléem et voyons ce qui est arrivé... "

Les mages sont venus du lointain pays d’Orient, ils ont vu l’étoile merveilleuse, ils l’ont suivie, ils ont cru sans réserve, humblement, et des mains de l’Enfant ils ont reçu la rosée de la grâce et ils se sont réjouis " d’une grande joie ".

Ces mains de l’enfant – elles prennent et donnent en même temps !

Aux sages elles dérobent leur sagesse, et voilà qu’ils deviennent simples comme des enfants ; aux rois, elles ôtent leurs couronnes et leurs trésors, et les voilà prosternés devant le Roi des rois, acceptant sans hésiter de prendre leur part de souffrances et de travaux à son service ; aux enfants trop petits pour rien donner librement, ces mains prennent leur vie fragile, à peine ébauchée, et les voilà offerts en holocauste au Maître de la vie.

Car les mains de l’Enfant et plus tard les lèvres du Seigneur, lancent un même appel : " Viens, suis-moi. "

À ces mots, Jean, le disciple bien-aimé, que nous trouvons aussi près de la crèche, est venu, quittant son père et sa barque, sans demander " pourquoi ? " ni " comment ? ", il a donné au Seigneur son cœur pur d’enfant et il l’a suivi jusqu’au bout, jusqu’au Golgotha.

" Suis-moi " ; c’est la parole qu’entendit Étienne, le jeune disciple, et il suivit le Maître dans le combat contre les puissances des ténèbres, contre l’aveuglement obstiné des endurcis. Il porta témoignage par sa parole, puis scella ce témoignage dans son sang. Du Sauveur il reçut l’Esprit d’amour, cet Esprit qui fait haïr le péché mais aimer les pécheurs, et au seuil de la mort il pria Dieu pour ses assassins.

Ce sont des figures de lumière que nous rencontrons, agenouillées près de la crèche, les petits innocents dans leur tendre enfance, les bergers fidèles, les rois conquérants, Étienne, l’ardent disciple, et Jean, l’apôtre bien-aimé ; tous ont répondu à l’appel du Seigneur.

Contre eux, se dressent dans la nuit d’un endurcissement incroyable et incompréhensible : les " savants ", ceux qui auraient pu nous dire exactement les lieux et la date de la naissance du Sauveur du monde, sans déclarer pour autant : " Allons à Bethléem et voyons ce qui est arrivé... " ; le roi Hérode qui voulut tuer le maître de la vie et bien d’autres encore.

Car devant l’Enfant de la crèche les esprits sont mis à nu. Il est le Roi des Rois. Il domine sur la vie et sur la mort, Il dit " Viens, suis-moi " et celui qui n’est pas avec lui est contre lui. Mais il le dit pour nous aussi et nous place chacun devant ce choix entre la lumière et les ténèbres.

Edith STEIN, Le Mystère de Noël.  (Recueilli dans Textes mystiques d’Orient et d’Occident, choisis et présentés par Solange Lemaitre, Plon, 1955.)

mardi 24 décembre 2013

Vers Noël.. 24 décembre

Puisse chaque habitant de la Terre trouver, grâce à la magie de la fête de Noël, l'étoile infaillible de la foi qui le guidera vers la lumière, la paix, la vérité, et, surtout, l'amour universel, à l'exemple des Rois mages en cette nuit de la Nativité... Heureuses célébrations!



Parole-cadeau : «Celui qui n'a pas Noël dans le coeur ne le trouvera jamais au pied d'un arbre.» (Philippe Starck 1949)



Pour ton chant de Noël, par les enfants de la région, clique sur le lien -

http://sites.csdraveurs.qc.ca/musique/noel/calendrier/

Moment important : La messe de minuit!... ou La messe de la nuit!




Nous, les plus vieux, nous nous rappelons certainement comment ça se passait la nuit de Noël. En fait, on célébrait trois messes cette nuit là : la première, à minuit, rendait hommage à la génération éternelle de Jésus, la seconde soulignait son incarnation, la troisième "sa naissance dans le cœur des hommes".

Selon les pays et les traditions les messes de Noël étaient célébrées soit en début de soirée ou tard dans la nuit, ou encore le 25 au matin.

L'essentiel est de s'y rendre en famille. Ce jour-là, les églises sont pleines, elles vibrent de chants magnifiques, embaument d'encens et resplendissent de la lumière des cierges. Nombreux sont les visages qui apparaissent pour la première fois dans l'année. La messe de la nuit de Noël est importante, peu importe que ce soit celle de 20 heures ou de 22 heures ou de minuit. Il faut célébrer et les familles se rencontrent avant la messe ou après pour réveillonner.

Dans beaucoup de régions, le soir de Noël, on reprend l'histoire de la naissance de Jésus en chantant, en mimant les Évangiles et en mettant en scène des crèches vivantes, ou encore la procession des bergers.

Toutes sortes de légendes se transmettent de famille en famille. On dit que des choses très étranges arrivent pendant que sonne minuit : à ce moment les animaux parlent le langage des hommes, les abeilles s'agitent dans leur ruche, les arbres fruitiers se couvrent de fleurs, qui disparaissent aussitôt au 12e coup de minuit.


C’est au nom d’une parole novatrice qu'on peut retracer dans les textes évangéliques que la fête chrétienne de Noël a pu remplacer, non sans en intégrer certains aspects, les anciennes fêtes païennes qui célébraient au cœur de la nuit hivernale l’espérance de la lumière.

Nativité discrète de Jésus

Les auteurs, Luc et Matthieu,  situent l’événement dans un contexte historique. Il y est dit que Jésus est né en un lieu géographiquement identifié - Bethléem, en Judée ( Luc 2,4) - et à un moment daté de temps - à l'époque où Quirinius était gouverneur de Syrie ( Luc 2,2) - , situé dans une généalogie dont chaque génération (depuis Adam et Eve !) est expressément nommée. L’événement est donc présenté comme un fait réel, advenu dans l’histoire des hommes.

Dans le calendrier liturgique catholique actuellement en vigueur, la dénomination exacte est "messe de la nuit". La formule "messe de Minuit" s'est imposée, du fait de l'habitude de célébrer habituellement cette messe à Minuit.

Cette messe de la nuit est communément appelée « messe de minuit », mais dans la majorité des paroisses françaises elle est célébrée habituellement en début de soirée (entre 19 h et 22 h). Chaque église organise sa messe de minuit qui est généralement un large succès populaire et attire de nombreux non-pratiquants. La messe de Minuit du Vatican, célébrée par le pape, est retransmise à la télévision dans tous les pays à prédominance chrétienne. Les messes de Minuit locales ou celles de Bethléem ont aussi une forte dimension symbolique, émotionnelle, et sont souvent retransmises par la radio ou la télévision.

Au cœur de la nuit, on célèbre le passage des ténèbres à la lumière. Le texte d’Isaïe (9:1-6) annonce la naissance d’un enfant « qui fera se lever une grande lumière sur le peuple ». Il sera appelé « Prince de la paix ». L’Évangile selon Luc (2:1-14) raconte la naissance de Jésus et l’annonce des anges aux bergers.

Une tradition datant du VIIe siècle faisait de la messe de Noël une succession de trois messes : la première messe s’appelait « messe des Anges », la seconde « messe des Bergers » et la troisième « messe du Verbe divin ». Ces trois messes étaient mieux connues sous le nom de « messe de Minuit », « messe de l’Aurore » et « messe du Jour ». Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’on prit l’habitude de les dire à la suite au moment de la veillée de Noël.

Suggestion : Si vous en avez le goût et le temps, regarder et écouter le vidéo suivant : Retrouver le sens de Noël - ECDQ.tv.flv

Cliquez une fois sur le lien. Apparaîtra une adresse en bleu. Double-cliquez sur cette adresse pour atteindre le vidéo.

http://www.ecdq.tv/fr/videos/da8ce53cf0240070ce6c69c48cd588ee

lundi 23 décembre 2013

Vers Noël... 23 décembre

Les anges dans nos campagnes ont entonné l'hymne des cieux et ils vous disent : Un Sauveur vous est né! Joyeux Noël!


Parole-cadeau : Dieu est la joie de mon coeur.


Pour ton chant de Noël, par les enfants de la région, clique sur le lien -http://sites.csdraveurs.qc.ca/musique/noel/calendrier

Les anges de Noël


Est-ce que quelqu’un vous a déjà dit : Tu as été un ange pour moi. .. Tu es belle comme un ange!

Il semble que les anges occupent une place privilégiée dans le temps de Noël.

Voici un texte intéressant sur le sujet.

«Dès l’Annonciation, Gabriel sert de « messager » pour porter à Marie l’invitation que Dieu lui adresse. Sans le « Oui » de Marie acceptant « que tout se passe pour moi selon ta parole », nous n’aurions pas la joie de célébrer la naissance de Jésus !

Joseph, l’époux de Marie à qui le Seigneur confia la Sainte Famille, doit lui aussi sa vocation grâce à l’appel transmis par un ange du Seigneur qui lui apparut en songe : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse… »

C’est encore grâce aux anges que les bergers furent avertis de se rendre à Bethléem : « Vous y trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche ».

C’est à eux aussi, formant « une troupe céleste innombrable », que l’on doit l’acclamation reprise en écho à cet avènement : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ! » Ce verset de l’évangile de Luc a d’ailleurs inspiré le célèbre chant traditionnel « Les anges dans nos campagnes… » qui résonnera dans beaucoup de paroisses durant ce temps de Noël… D’ailleurs, vous noterez que ces mêmes paroles, utilisées uniquement la nuit de la Nativité au II° siècle avant d’être étendues à certaines messes à partir du VI° siècle, seront généralisées dès le XII° siècle à tous les dimanche et fêtes, à l’exception des dimanches de l’avent et du carême, pour donner le commencement du « Gloire à Dieu » ou « Gloria » que nous connaissons.


C’est enfin un ange du Seigneur qui apparaîtra en songe à Joseph afin qu’il se rende d’abord en Égypte. Sa consigne est précise : ils devront « rester là-bas, avec l’enfant et sa mère, jusqu’à ce que je t’avertisse… » avant de « revenir au pays d’Israël » pour « habiter dans une ville appelée Nazareth »…

Comme vous le constatez, les anges « ne chôment pas » durant de temps de Noël pour que « nous puissions accueillir dans la joie l’adorable naissance de Jésus » et « approfondir notre foi en ce mystère » ! (Texte du Père Norbert Hennique)

Suggestion : Je fais la liste des personnes qui ont été des anges sur ma route et je trouve une façon de leur dire et de les remercier… ou bien je fais une prière d’actions de grâce parce qu’ils ou elles ont croisé ma route…

Chanter «Les anges dans nos campagnes» ...

dimanche 22 décembre 2013

Vers Noël... 22 décembre

Ça bergers, assemblons-nous! Allons voir le Messie! Je vous souhaite de tout cœur de rencontrer le Dieu Sauveur dans le silence de votre cœur!



Parole-cadeau : Voici venir le Seigneur Souverain : il aura pour nom Emmanuel car il sera «Dieu avec nous». (Is 7, 14; 8, 10)

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Les bergers de Noël

Vous imaginez une crèche sans berger? Dans nos églises, les crèches ont un ou deux ou même trois bergers. Pourquoi y mettre des bergers? .. C’était loin d’être du bon monde, ces bergers-là!


À l’époque, le métier de berger était l’un des plus méprisés. Les bergers, c’étaient des durs, des rustres un peu sauvages, dont on se méfiait. Des gens qui savaient se battre pour défendre leur troupeau contre tous les prédateurs. Pas seulement contre les bêtes sauvages, mais aussi contre les voleurs. Pourquoi le messager divin s’adresse-t-il à eux en priorité?

Le récit évangélique nous apprend qu’ils sont allés voir l’enfant dans sa mangeoire, qu’ils ont constaté la véracité de l’annonce des anges, qu’ils en ont parlé autour d’eux, et que « tous ceux qui les entendirent furent étonnés». Pourquoi ?

Lorsque Dieu se fait homme, il choisit d’être tout le contraire de ce qu’on croit important : la richesse, les honneurs, la gloire. Il ne naît pas à Rome ni à Jérusalem, mais dans un humble village. Il n’a même pas de maison, il n’est pas accueilli. On le couche dans la mangeoire, sur le fourrage qu’on donne aux bêtes.

Dieu se fait homme en la personne d’un petit enfant. Il se manifeste  à des personnes humbles, apparemment sans importance.

Les bergers de Bethléem sont évangélisés : ils sont bouleversés par la gloire du Seigneur qui, par son ange, leur annonce l'événement de Noël. Ils vont voir et trouvent Marie, Joseph et l'enfant. Ensuite, ils deviennent évangélisateurs : ils parlent, ils font connaître à tout le monde ce qu'ils ont entendu et vu. Tous s'émerveillent, et Marie garde toutes ces choses en son cœur.


C’est ainsi que peut grandir l’intimité entre Dieu et chacun de nous. Il nous parle dans la nuit. Il nous parle dans le silence… tout comme les bergers ont entendu le message dans le silence de la nuit.








Suggestion : Un berger, c’est celui qui prend soin des brebis… Il comprend sa brebis... Il lui parle, la soigne, l'encourage...Suis-je un bon berger… une bonne bergère pour les personnes autour de moi?...

samedi 21 décembre 2013

Vers Noël... 21 décembre

Mes souhaits en ce jour : que votre coeur soit brûlant de générosité, rempli d'espérance, de simplicité et de lumière! Joyeux Noël avec un coeur rouge, vert, blanc, doré!

Parole-cadeau :  «Mon coeur ne connaît que deux couleurs : couleur soleil quand tu es là, couleur nuit quand tu n'es pas là». (Jacques Salomé) 

ou

«La gloire du Seigneur remplira la terre, et tout homme verra le salut de notre Dieu» (Is 11, 40)

Pour ton chant de Noël, par les enfants de la région, clique sur le lien -

Les couleurs du temps des fêtes


Les couleurs traditionnelles de Noël sont bien sûr le rouge couleur de chaleur et de lumière et le vert, couleur des feuillages, de l'espérance, le blanc mariés à l'or du soleil.


Ensemble, ces couleurs sont immédiatement associées à Noël. Mais d'où vient cette convention ? Le Rouge ne vient pas des cannes de bonbon ou à cause du nez rouge de Rodolphe ou du costume du Père Noël. Et le vert n'a pas été inspiré par les elfes du Père Noël, des guirlandes de vacances ou de brins de houx.

Il semble y avoir deux croyances sur l'origine des couleurs traditionnelles de Noël. Pour les uns, la couleur verte est signe d’espérance et représente la vie éternelle tandis que la couleur rouge rappelle le sang du Christ versé lors de sa passion. Pour d’autres, le rouge peut représenter le pouvoir, l’amour, la passion, le courage ou encore le danger tandis que la couleur verte représente l’écologie, la fortune, la richesse, la prospérité. Dans la plupart des régions du monde, le vert représente la vie, la croissance et l'équilibre.


Ensemble, le vert et le rouge inspirent des pensées positives, joyeuses, chaleureuses de la saison de Noël.

À nous de découvrir les couleurs, toutes les couleurs qui sont exprimées dans la joie de la musique festive! Y a-t-il une couleur de voix dans l'excitation et la préparation des chants et des chorales? Quelle couleur brille dans les yeux des enfants qui admirent les décorations, les arbres, les crèches de Noël?

Ne voyez-vous pas la couleur de l’esprit de générosité des gens qui les transforment en bénédiction pour tous en cette saison de Noël?


Symbole de la chaleur et de la convivialité, le rouge est une couleur typique de Noël. Il incarne aussi le costume du Père Noël, les bougies de la fête.

Le vert, quant à lui, fait penser au sapin, au gui, au houx. Il est facile de rendre cette couleur présente chez soi en mettant un petit peu de verdure.

Le blanc, beau rappel de la neige. Mais il fait aussi penser à l innocence et la pureté – comme celles des enfants la veille de Noël – à la naissance de Jésus, voire à la barbe blanche du Père Noël !

Le doré, couleur phare de Noël, est très présent dans les décorations, l’emballage de cadeaux, l’étoile au haut du sapin : beau symbole de l’optimisme, de la lumière et de l’espérance.

Quelle que soit la couleur choisie pour décorer la maison et la table de Noël, ce qui la rendra vibrante et chaude sera sans nul doute tout l’amour qui en jaillira!

Suggestion : Quelle est la couleur de mon coeur en ces jours de préparation à la fête de Noël?... Comment la rendre tangible autour de moi?...




vendredi 20 décembre 2013

Vers Noël... 20 décembre

Que ce jour soit rempli de PAIX, de JOIE, de LUMIÈRE, de TENDRESSE…



Parole-cadeau : «Celui qui doit venir viendra sans tarder; alors plus de crainte pour nous, car il est notre Sauveur» (He 10, 37)

ou

« Le salut est gratuit, mais l’apprentissage exigera votre existence toute entière. » (Dietrich Bonhoeffer)

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L’ambiance de Noël



Noël est la fête la plus féérique de l'année. Tout lui apporte un peu de magie, que ce soit la neige qui rend le paysage plus lumineux, les centaines de lumières qui décorent les maisons, les papiers et rubans qui ornent les cadeaux. Noël, c'est également la fébrilité de l'attente qui précède le 25 décembre. Toutes les légendes et les histoires qui l'entourent viennent nous faire retrouver notre coeur d'enfant et nous rappellent nos vieux Noëls. Les enfants attendent impatiemment leurs cadeaux, quelques parents également.

La lumière et le feu créent une ambiance magique. La coutume d'allumer une bûche dans l'âtre, la veille de Noël, existait à travers toute l'Europe et l’Amérique du nord. Ce geste cérémoniel subsiste encore de nos jours dans les campagnes mais aussi en ville.

Mais, ultimement, l'ambiance type de Noël c'est la neige. La neige qui recouvre la campagne et les toits des maisons, des bonhommes de neige dans les cours d'écoles, l'intérieur des maisons décoré de sapins parés, des bougies scintillantes, un bon feu dans la cheminée, des cadeaux aux emballages multicolores sous le sapin, des friandises sur la table, une bonne dinde rôtie dans le four qui diffuse dans toute la maison un fumet parfumé d'épices et surtout…des enfants excités qui courent dans tous les sens!

Les images, les sons, les odeurs aident à créer la magie de Noël, mais la vérité vraie, c’est qu’elle naît dans notre cœur d’enfant.

Noël pour Juliette…

Je me permets de copier des extraits d’un article du Journal Le Droit, de l’édition de la fin de semaine du samedi 10 décembre 2011, à la page 19, article «posté» sous «À vous la parole» et signé par Michel Jacques, de Grenville-sur-la-Rouge. Vous comprendrez pourquoi je vous le transmets… un écrit signifiant, touchant, tout en douceur.

« Juliette est une petite fille de 7 ans. Elle n’a pas été particulièrement élevée dans les valeurs chrétiennes mais Noël, pour elle, est très important. Pour elle, Noël reste un phénomène unique, rempli de merveille et de magie.

Pour Juliette, Noël est d’abord synonyme de joie. Quand Noël arrive, son cœur se sent comme habité par un bonheur indescriptible. Noël a le don de transformer Juliette et de la rendre excitée. Noël amène certes son lot de cadeaux, mais ce ne sont pas tant les cadeaux qui mettent Juliette dans un état second, c’est l’atmosphère folle et éclatée que Noël sait y établir. (…)

Noël, c’est l’amour! Chante-t-on. Et pour Juliette, ça se vérifie à chaque Noël. L’amour est fait de petits gestes délicats et parfois anodins, Dieu a lui-même jadis donné un grand coup par la naissance d’un enfant à Noël. Sans lui, Noël ne serait pas Noël. (…)

On dirait que pour Noël, Juliette est prête à oublier tous ses petits malheurs pour faire valoir ses plus belles qualités. Elle ignore encore pourquoi Noël lui donne ce goût de se dépasser.

Noël, c’est le grand-père de Juliette. C’est même de sa faute, il s’appelle de même! Mais Noël, ça peut être Sylvie, Anny, Karine ou Sarah. Ou Philippe, André, Guillaume ou Antoine.

Noël, c’est chacun de nous qui doit incarner dans sa vie les valeurs essentielles de l’Évangile. Noël, c’est tous nous autres qui devons être divins parmi les humains!»

Suggestion : Je prends un moment pour écrire «Noël pour moi, c’est…». Puis y a-t-il quelque chose que je puis faire pour aider à créer une ambiance de Noël dans ma maison ?…

jeudi 19 décembre 2013

Vers Noël... 19 décembre

De jour en jour, de fête en fête, monte dans mon coeur un bouquet de prières, de spiritualité, de souhaits de bonne santé, de bonheur à vous et tout ceux qui vous sont précieux. Soyez heureux tous ensemble!



Parole-cadeau : «Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent». (Antoine de Saint-Exupéry)

ou

«Dieu, tu as les paroles d'alliance éternelle».

Pour ton chant de Noël, par les enfants de la région, clique sur le lien -
http://sites.csdraveurs.qc.ca/musique/noel/calendrier/

Deux feuillages du temps des fêtes… Le GUI et le HOUX

 
 Le GUI : Dans les temps anciens, les druides considéraient le gui comme une plante sacrée appelée d’ailleurs « rameau d’or » et qu’ils étaient les seuls habilités à pouvoir cueillir.


Ainsi, lorsque deux amoureux échangeaient un baiser sous une feuille de gui dans le temps des Fêtes, on disait que leur vie de couple à venir serait longue et heureuse! Mais dans certains pays européens, cette tradition doit s’accompagner de certaines précautions. En effet, si les amoureux qui se sont embrassés sous une branche de gui ne s’assurent pas que celle-ci soit brûlée la douzième nuit d’après, la superstition avance qu’ils… se querelleront avant la fin de l’année.

On raconte que si des ennemis se rencontraient sous une branche de gui, ils se devaient de jeter les armes, de se saluer et de respecter une trêve jusqu'au lendemain.

De nos jours, le gui symbolise encore la paix, la santé et le bonheur en plus d’être reconnu comme ayant des pouvoirs de guérison sur la maladie et la stérilité.

 Vous connaissez la plante? Le Gui est un arbrisseau parasite s'implantant sur l'écorce des arbres. Sa tige s'enfonce dans le bois de la branche qui le supporte, formant une sorte de suçoir. Cette tige, de 40 à 80 centimètres, se divise dès la base en de nombreux rameaux articulés, diffus, rudes au toucher qui forment une touffe globuleuse. Les feuilles, opposées, épaisses, charnues, oblongues, vert jaunâtre, sont marquées de nervures parallèles. Les fleurs, vert jaunâtre, sont groupées à l'aisselle des feuilles, elles donnent des fruits ronds, blancs, charnus, qui renferment une ou deux graines.

Le HOUX : Serait-ce le houx qui représente le plus le temps des fêtes de Noël et du Nouvel An? Vous pensiez peut-être au poinsettia ou au sapin de Noël?


Regardez autour de vous en cette période particulière de l'année : quelle est la plante la plus dessinée sur les affiches, les cartes de souhaits, la plus reproduite en objets décoratifs?...Vous verrez du houx représenté partout.


D'où vient ce houx?


Son histoire connue remonte aux grands peuples de l'Antiquité, époque où le langage des fleurs a atteint son apogée. Il était alors coutume de décorer les maisons, les autels, de s'orner soi-même ou de remercier les personnes chères par des compositions florales de verdure et de fleurs comportant un message. Chaque plante avait une signification symbolique et la combinaison de différentes plantes résultait en un message. L'arrangement floral avait généralement la forme d'une guirlande ou d'une couronne. Ainsi, chez les Romains, des couronnes de houx étaient offertes aux jeunes mariés en signe de bons voeux et de félicitations. Pour les Grecs, le houx conférait la prévoyance.

 Suggestion : Peu importe que ce soit le gui, le houx, les poinsettias, ou même une violette africaine... ou des fleurs coupées, qu'il y ait une petite plante en «vie» dans votre maison au temps des fêtes... simplement pour vous rappeler que c'est pour la VIE et pour la vie en plénitude que Jésus s'est incarné...


mercredi 18 décembre 2013

Vers Noël... 18 décembre

Joyeux Noël! Paix dans ton cœur! Joie autour de toi! … et Bonne Année!


Phrase-cadeau : « C’est parce qu’on imagine simultanément tous les pas qu’on devrait faire qu’on se décourage, alors qu’il s’agit de les aligner un à un ! » (Marcel Jouhandeau)

ou

«Le ciel se réjouit, le monde est en fête, car le Seigneur vient; il va prendre en pitié les pauvres de son peuple» (Is 49, 13)


Pour ton chant de Noël, par les enfants de la région, clique sur le lien -

http://sites.csdraveurs.qc.ca/musique/noel/calendrier/

CONTES DE NOËL

Il y a beaucoup de contes de Noël pour les enfants. Les histoires de la nativité fascinent les enfants. Les contes de Noël sont souvent merveilleux, fantastiques, comiques ou étranges. Les contes entrainent au pays des rêves.

Il y a des contes de Noël qui sont très connus : les trois messes basses d'Alphonse Daudet, avec son aspect humoristique; un autre conte de Dickens : L'histoire de Scrooge, vieil avare grincheux et solitaire que trois fantômes vont convertir, la nuit de la fête, à la gentillesse et à la bonne humeur. Les contes d'Andersen (La Petite Fille aux allumettes, Le Sapin), de Guy de Maupassant ... Ce sont des aventures comiques ou émouvantes, parfois merveilleuses.

Mais il y a de nombreux contes, tout simples, sur les Mages, les enfants obéissants, etc.

Tiens : voici un conte que les enfants aimeront.

Le chat de Noël

Il était une fois… un chat. Oui, un chat, un simple chat, sans aucune particularité à première vue. Ce chat vivait dans une maison, une maison banale, comme il y en a tant dans les villages alentours. Ses maîtres étaient des gens simples, sans histoire, une famille comme il y en a tant, prise dans le train-train quotidien. Noël approchait. Il faisait froid dehors et tellement bon dans la maison. Mais il fallait bien que les enfants aillent à l'école et les parents au travail. Seul le chat restait à la maison.

Ne vous êtes-vous jamais demandé ce que font les chats lorsque leurs maîtres ne sont pas là ? Un jeune chat fait forcément des bêtises. Mais un chat adulte, un bon gros matou, que fait-il tout seul dans une maison ? Croyez-vous qu'il ne fasse que dormir et manger ? Non, bien sûr ! Les humains osent préjuger des capacités de leurs animaux domestiques, quel dommage ! Le chat, seul dans la maison, semblait attendre quelque chose. Il furetait autour du sapin décoré, mais il n'était pas à la recherche d'un moineau. Le soir, dès que la famille rentrait, il reprenait sa place, sur le canapé, en véritable pacha qui ne laisse rien deviner de sa nature profonde.

Enfin, le jour que tous les enfants attendaient arriva : le 24 décembre. Une certaine frénésie envahit l'atmosphère de la maison, d'habitude si tranquille. Mais le chat ne se laissa pas troubler, il regardait les agitations de ses maîtres de haut, trônant toujours sur le canapé. Le soir, il fut difficile de coucher les enfants surexcités. Le chat demeura impassible. Il savait. Alors que toute la maisonnée était endormie, seul veillait le chat. Il voyait tout, il savait tout depuis son poste de vigie. Minuit sonna. Silence. Le chat, toujours attentif, ne perdit pas une miette de la magie de Noël. Le temps passait, le chat n'avait pas bougé d'une moustache. Au petit matin, les enfants se levèrent et coururent au salon. Les cadeaux étaient là ! Le chat aussi, toujours au même endroit. Il assista au rituel, l'air impassible. Et pourtant, lui, il savait.

Suggestion : Si vous avez des jeunes enfants, ou des petits enfants, pourquoi ne pas inventer un conte de Noël?... un conte dynamique que vous inventez ensemble…