lundi 23 mai 2011

S'abreuver à la source... de l'intériorité

Vous connaissez la fable du hibou qui garde un oeil fermé?... Avez-vous deviné pourquoi?... Les fauvettes, les merles, les corneilles, même le savant corbeau, personne n'a découvert son secret!

Nous avons fermé les yeux pour découvrir ce que le corbeau cachait. Vous savez la réponse?... Pas encore?... Alors essayez : fermez vos yeux pendant quelques minutes... Ouvrez!...Je suis sûre que vous avez vu par l'intérieur... Qu'est-ce que vous avez perçu? ...  De la lumière ou la paix ou la tourmente ou encore le repos... Vous avez visité votre intérieur pendant un petit moment.  un lieu où il fait bon se retrouver au moins quelques minutes par jour.

Oui, c'est bien ce que le hibou faisait : un regard sur l'extérieur, sur le monde  autour, sur la vie  dans les environs et un regard vers l'intérieur, un regard qui donne sens,  qui donne goût de vivre, qui fait découvrir une autre dimension de la vie.

Pour continuer notre réflexion et mieux comprendre la force, l'énergie qui habite à l'intérieur de nous, nous avons regardé le film «Des hommes et des dieux». Vous le connaissez sans doute. Voici quelques images pour rappeler quelques moments particuliers. Quelle est la force intérieure qui habitait ces hommes et leur a donné le courage d'aller jusqu'au bout?...De nombreuses questions se posent face à leur choix, à leur décision, à leur amour du peuple algérien. On peut être d'accord avec leur démarche... ou on peut les considérer comme des naïfs qui vivent dans l'illusion de croire que leur geste changera le monde, apportera la paix.


Quel processus épuisant ils ont suivi! Quelle démarche douloureuse! Ils ont puisé à l'intérieur d'eux-mêmes la réponse qui les a menés au martyre.







Quelle Parole  Jésus trouvait-il dans son intériorité pour être fidèle au Père?... «Père, que ta volonté soit faite...»

Cinquième dimanche après Pâques...

«Le souffle où il veut souffle...». Oui, il souffle où il veut et nous a amenés à prier le psaume 33, psaume qui nous invite à mettre toute notre confiance et notre espoir dans le Seigneur... non pas dans les chevaux, dans les chars dit-il. Et nous pouvons prolonger, non pas dans notre argent, dans nos biens, dans nos chances au casino, dans nos succès, dans nos études, dans notre position, dans notre statut, dans notre patrimoine,etc.

Oui, tout faire comme si tout dependait de nous, et en même temps, mettre toute notre confiance dans le Seigneur comme si tout dépendait de lui.

La première lecture des Actes des apôtres nous amène à une nouvelle situation qui exige une nouvelle réponse. Ouverts à l'Esprit, les apôtres suggèrent de choisir sept hommes sages, prudents parmi les disciples pour le service des personnes dans le besoin... dans le cas présent, les veuves grecques. Et ainsi apparaissent  de nouveaux ministères dans l'Église primitive, ministères pour répondre aux besoins qui surgissent à mesure que la communauté grandit. Les uns annoncent la Parole, les autres adminstrent les biens de la communauté, des troisième s'engagent dans le travail social, etc.



Quels sont les dons que je mets au service de la communauté humaine ou chrétienne? Un petit moment de réflexion peut sans doute m'amener  à découvrir la richesse de mes dons. Est-ce que je les mets au service  des plus démunis?... Je fais peut-être partie de l'armée de bénévoles au service des différents organismes qui ont pour mission de permettre aux gens de mieux vivre. Alors, rendons grâce pour l'action de Dieu!

dimanche 22 mai 2011

Femmes de par le monde...

Un monde à l'envers!
Une fois par mois,  nous prenons le temps de regarder le «monde». Nous essayons de le comprendre. Peut-être pourrons-nous, en saisissant les causes, les pourquoi, les comment, et en redressant nos manches, y faire quelques changements.

Femmes de par le monde! C'est le cas de le dire! Trois femmes... trois situations... trois solutions... Symboles d'innombrables femmes de par le monde... avec la pièce de théâtre «Pour le meilleur et pour le pire». Rose-Aimée vit une situation de mariage intolérable de violence psychologique. Et quand elle prend conscience  que depuis les débuts de son mariage, elle vit le viol et le contrôle implacable de son mari, elle décide de «partir»... et elle part. Sa fille partira avec elle. Son gars restera avec le père. Sans doute, danger futur qu'il reproduise le même scénario, à moins que...


Quand à Espérance qui subit la violence physique, elle espère pouvoir changer son mari, le guérir de sa boisson, le délivrer de la violence... car elle l'aime.  Oui, elle l'aime... et ironie du sort, son rêve de le changer la maintient auprès de l'époux qui, un an plus tard, fera le geste fatal de la tuer comme il lui a maintes fois crier par la tête!

Et que dire d'Albertine?  Son John, comme elle lui fait confiance! Lui, un homme d'affaire «obligé» de voyager avec sa secrétaire, heureusement célibataire et libre, et qui, en plus parle l'anglais.  La préparation du mariage de sa fille Jennifer entretient son rêve de bonheur pour sa fille, et en même temps, entretient l'illusion sur sa situation matrimoniale. Sans doute est-il plus facile de fermer les yeux que d'avoir à prendre la voie de la conscientisation. Des changements en perspective?... Trop difficle. Pouvons avoir confiance en ce John qui défraie un peu trop toutes les dépenses du mariage de sa petit «Jennie» qu'il adore... Vraiment trop à mon goût! Et la petite «Jennie» s'en va vivre à Edmonton, après un mariage vraiment rapide... et ne revient jamais à la maison! Pourquoi, croyez-vous?

De l'Acadie, nous sommes parties pour l'Algérie avec le film «Le voyage de Nadia». Nadia retourne à son pays d'origine pour y revoir les changements vécus par les femmes arabes car depuis plusieurs années, Nadia vit à Montréal. Voyez-vous : elle était si belle sur la photo que le monsieur, deux fois plus âgé qu'elle, l'avait choisie en mariage.





Le film est éclairant et inspirant. Nous aurons l'occasion de le reprendre à l'automne pour continuer notre réflexion.


jeudi 19 mai 2011

Intéressant!

Bienvenue à nos partages de lecture!


 Nous arrivons prêt-e-s soit à partager la richesse de nos lectures, soit à accueillir les découvertes des autres, ou simplement à passer un bon moment ensemble.

Commençons! Nous passons donc de la souffrance de Nathalie Simard avec le livre "Briser le silence " de Michel Vastel, aux 50 premières années du Pape Benoît XVI avec "Ma vie-Souvenirs" de Joseph, cardinal Ratzinger, puis à la narration de Lucie Pagé, et enfin aux pauvres avec "Sans le sous... mais si riches", un recueil collectif.

Durant la seconde partie de la rencontre, Marie-Andrée  nous fait découvrir le livre "Une civilisation de l'amour" de Carl Anderson, Chevalier de Colomb suprême, livre publié aux Éditions du Signe. En premier lieu, nous re-découvrons les Chevaliers de Colomb puis nous entreprenons la lecture du chapitre IX : "Tout un continent de chrétiens baptisés" qui suscite un échange vivant: retour aux causes de la pauvreté... question d'accueil, d'hospitalité, etc.








"Sans le sous...mais si riches..."
Quel petit livre poétique et interpellant!
Il est publié par les Éditions Ôtresens, les textes étant recueillis par le Groupe d'Action communautaire francophone.




vendredi 13 mai 2011

Le prophète Osée continue sa mission...

Il nous redit l'amour de Dieu pour son peuple.

"Comment t'abandonnerais-je,Ephraim,
te livrerais-je, Israel?
Mon coeur en moi se retourne,
toutes mes entrailles frémissent.
Je ne donnerai pas cours à l'ardeur de ma colère,
je ne détruirai plus Ephraim,
car je suis Dieu, et non pas un homme:
au milieu de toi je suis le Saint,
et je n'aime pas à détruire". (Osée 11, 8-9)

Une suggestion :
Reprends le texte et remplace les noms par ton nom...
et vois comme le coeur de Dieu est touché.

lundi 9 mai 2011

Ça prend du temps...

Avez-vous déjà pardonné d'un coup sec?... Ça se fait à petits pas n'est-ce pas?... Bien on a fait un autre petit pas!!!

Et c'était notre dernière rencontre du semestre. Nous nous reprendrons en septembre pour creuser le pardon.

Ombre et lumière

En ce temps pascal...




Les croix de la vie quotidienne...
          à la lumière de la Résurrection...

dimanche 8 mai 2011

Oui, on a dansé!

Nous avons inventé une danse spéciale! Après avoir fait mémoire du moment le plus marquant de la Semaine Sainte et du triduum pascal, nous avons choisi de danser ce moment à notre façon. Tout simplement beau! Touchant! Priant!

Puis nous avons pratiqué notre danse juive Tzadik Katamar. Ça s'en vient! Nous pourrons la danser le premier juin et vous aussi en essayerez les pas avec nous.

Notre dernière danse pour le semestre est prévue pour  le 26 mai. Bienvenue!