Septembre 2012- Quatrième semaine

Le mois de septembre vit ses derniers jours. Des derniers jours tout en beauté! Du soleil! Un vent léger! Ça respire bien!

Nous avons terminé la programmation du mois avec une participation inspirante, animée, stimulante. Vous faites partie des divers groupes? Merci d'être là!

Et vous, vous auriez aimé être avec nous, mais ne pouvez pas? Regrettable, mais alors nous vous portons dans notre coeur... et espérons vous voir arriver un jour.  Les portes sont ouvertes... simplement un coup de fil ou un courriel pour vous inscrire.

Danser pour toi :

«Comme une huile de lampe»... nous apprenons la valse en ligne sur cette mélodie de Gianadda. Sans beaucoup de difficulté, chacune a appris le rythme et les pas... vers la droite... vers la gauche... en avant... en arrière... etc.

Puis nous revoyons nos gestuels. Maintenant, nous sommes prêtes à intégrer danse, chant, Parole de Dieu, dans un riche moment de prière, corps, coeur et âme.

Heureusement, nous nous souvenons du chant «Seigneur tu comptais sur nous» pour en faire un rituel de pardon, suivi du psaume «Si le Seigneur ne bâtit la maison...». Le chant «C'est notre place d'être là» nous fournit un beau moment de méditation. Le Notre Père porte tous ceux et celles qui ont besoin de notre appui.

Une danse continentale sur la musique de Gianadda «Nous le voulons ce monde bleu plein de soleil» nous envoie vivre notre mission de témoin au milieu de notre monde.

Un évangile à la fois :

Quel partage! Pendant qu'une a pris de le temps de relever tous les titres de Jésus dans le premier chapitre de Jean, un autre a remarqué de quelle façon les disciples ont été appelés : de bouche à oreille... viens... viens voir... Pour une autre, c'est l'invitation à vivre de façon à exprimer un «air de Dieu». Et une autre de souligner la force de l'expression : le Verbe est venu «dresser sa tente» au milieu de son peuple... ou encore est venu «camper parmi nous».

Un autre aspect qui nous frappe avec force, c'est la question du témoignage : Jésus est le premier témoin.. Il a vu le Père et il peut en témoigner... Jean le Baptiste est témoin de Jésus : le voici, c'est l'Agneau de Dieu... et de témoin en témoin, le message se rend jusqu'à nous... À nous d'être témoin pour la prochaine génération!

Marie-Andrée poursuit la présentation de Jean comme théologien, son évangile comme projet de foi. Elle nous invite à relire le chapitre premier et à prendre le temps de regarder le second chapitre avec des yeux neufs.

Septembre 2012 – Troisième semaine

L’automne s’amène cette semaine avec ses couleurs, ses jours frisquets et ses beaux jours de soleil. Profitons-en car les jours filent vraiment trop vite !

Deux groupes se sont réunis cette semaine : le groupe de lecture et le groupe «Du pardon à la confiance».

Groupe de lecture :

Vous connaissez le livre «L’Adieu au monde» de Micheline D’Allaire, publié aux Éditions Hurtubise en 2008 ? Claude nous partage ses impressions et son intérêt à lire cet écrit. Je me permets de vous en transcrire le résumé.

«L'Adieu au monde retrace, des années 1930 au tournant du millénaire, les trajectoires de trois cousines d’un petit village québécois dont les vies ne cesseront de s’entrecroiser sur plus de sept décennies. Du même âge, Luce, Éliane et Gertrude entrent ensemble au couvent toutes jeunes et deviennent par la suite religieuses dans trois communautés différentes. La première se dévouera pour les malades, la deuxième, pour les jeunes délinquantes tandis que la troisième se consacrera à l’enseignement.

Avec elles, on découvre la vie derrière les murs des communautés; comment et pourquoi on devenait religieuse; comment se vivait le quotidien des sœurs en commun, la vie spirituelle et la vie professionnelle; comment se pratiquaient la charité et les vœux d’obéissance, de pauvreté et de chasteté; comment on s’adaptait à la réclusion, hors du monde.

L’Adieu au monde, c’est aussi, à travers les destins de ces trois cousines, l’histoire de l’évolution des communautés religieuses au fil du XXe siècle et le chaos qui ébranlera celles-ci pendant la Révolution tranquille. La société évolue; Luce, Éliane et Gertrude aussi. Iront-elles jusqu’à revenir sur les vœux qu’elles ont prononcés et franchir le pas qui les sépare d’un monde dont elles ne connaissent plus rien?

Voici une fresque étonnante, parfois même stupéfiante, souvent touchante, où l’on découvre pour la toute première fois la vie des communautés religieuses féminines, de l’intérieur. Qui étaient réellement ces femmes qui donnaient leur vie au Seigneur ?

Puis Diane présente le livre qu’elle a grandement apprécié «Aging with Grace» du Dr David Snowdon. En voici quelques informations : «En 1986, le Dr David Snowdon a entrepris une étude scientifique sur le vieillissement.  Spécialiste de la maladie d’Alzheimer, il fait sa recherche sur une population unique  de 678 Religieuses pour arriver à des découvertes provocatrices. Vraiment un livre qui apporte de l’espérance car ce n’est pas parce que l’on prend de l’âge, que les années augmentent qu’il faut inévitablement glisser dans la maladie et dans l’incapacité physique. Au contraire, ce temps peut être un temps de vigueur spirituelle et intellectuelle… vraiment un temps de grâce.»

Voici quelques conclusions pratiques qui surgissent des histoires fascinantes  des sœurs et des scientistes. Je vous les laisse en anglais :

• Why building linguistic ability in childhood may protect against Alzheimer’s
• Which ordinary foods promote longevity and healthy brain function
• Why preventing strokes and depression is key to avoiding Alzheimer’s
• What role heredity plays, and why it’s never too late to start an exercise program
• How attitude, faith, and community can add years to our lives

Enfin, Andrée fait une brève présentation du livre qu’elle a commencé : The Power of Intention du Dr Wayne W. Dyer. Belle édition, toute en couleur! Invitant! Elle en complètera la lecture pour nous revenir le mois prochain.

À la deuxième heure de la rencontre, nous faisons connaissance avec Jean-Marie Lassausse auteur du livre «Le jardinier de Tibhirine» avec Christophe Henning, Ed. Bayard 2011. Ce livre a reçu le prix décerné par le Syndicat des libraires de littérature religieuse en 2011.

Qui est Jean-Marie Lassausse?  Prêtre de la Mission de France, il a passé de nombreuses années en Afrique. À la demande de Dom André Barbeau, abbé  de l’Abbaye Val Notre-Dame, St-Jean de Matha, il a accepté la supervision des terres du Monastère de Tibhérine.  Trois jours semaine il se rend à Tibhirine, accompagné d’une escorte militaire pour sa sécurité. Il a dû accepter cet entourage, sinon le Ministre algérien de l’Intérieur mettait des scellées sur le Monastère.

Le prêtre agriculteur s'exprime : « Je ne crois pas avoir été tout à fait conscient, au départ, du lourd héritage qui m'était octroyé... J'ignorais tout des frères. Et aujourd'hui encore, je creuse le message des frères assassinés. J'essaie de garder leur mémoire au contact des villageois. Dans le travail quotidien, avec Youssef et Samir, il n'y a pas un jour où l'on ne parle des moines. »

Depuis dix ans, Jean-Marie Lassausse assure une présence à Tibhirine. En travaillant la terre, il témoigne aussi de cet esprit de dialogue enraciné en pays d'islam. Dialogue fragile, fécond, bouleversant, fruit de la vie donnée des sept moines de l'Atlas.

Ensemble, nous lisons le chapitre huit de cet écrit qui nous invite fortement au témoignage par une présence significative.

 Du pardon à la confiance :

Quel groupe! Une visualisation nous amène dans notre lieu sacré où on devient tantôt victime, tantôt agresseur. Heureusement qu'à la fin, on met l'agresseur à la porte du lieu sacré... pour respirer... et découvrir que, oui, nous sommes souvent victimes... et malheureusement parfois agresseur.

Nous nous rappelons les étapes que le Père Monbourquette propose dans son livre sur le pardon et nous cherchons à mieux comprendre.

Quelques citations pour notre réflexion :

- Le pardon est la plus belle fleur de la victoire (Proverbe arabe).
- Le pardon : le premier pas est le plus difficle (Phil Bosmans).
- On pardonne tout tant que l'on aime.
- Vouloir pardonner : tant que l'on reste accroché, on donne le pouvoir à l'autre.
- Il n'y a pas de plus grand coeur au monde que le coeur qui pardonne (Benoît Lacroix)

Consolidation en récitatif biblique :

Pour continuer leur formation en récitatif biblique, Marie-Andrée et Bibiane se rendent à la Résidence St-Dominique à Montréal pour une journée de consolidation avec Louise Bisson et un groupe de participant-e-s. Nous reprenons les textes du Cantique des cantiques, de la femme adultère et des versets du prophète Jérémie, récitatifs appris lors de la session de formation à Sherbrooke, au mois de juillet passé.

Septembre 2012 - Deuxième semaine

De la nouveauté cette semaine! Et une semaine bien remplie, je vous assure! Six programmes prennent la route...

Missio-sco :

Douze ex-missionnaires se rencontrent pour partager les faits saillants de leur vie quotidienne, pour prier ensemble et étudier un texte qui leur permet d'accompagner ce qui se vit en Église. La présence de nouvelles participantes enrichit le partage.

Ce semestre, le groupe accompagnera le synode des évêques à l'aide des Lineamenta «La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne». Alors la réflexion et le partage prendront des couleurs brésiliennes, africaines, haïtiennes, japonaises et amérindiennes. En effet, les membres de ce groupe, toutes des SCO, reviennent des missions à la Baie James, en Haïti, au Brésil, au Japon et au Malawi et en Zambie.

Aqua-art :

Un rêve devient réalité : apprendre l'aquarelle! M. Michel St-Jean, artiste-peintre devient le guide-professeur d'un groupe de neuf femmes.

Et nous voilà avec planchette, palette, peinture, etc. Pleines d'enthousiasme, nous accueillons les démonstrations, les explications et les exercices avec attention.

À quand l'exposition, dites-vous?... Patience! Donnez-nous une chance d'apprendre!

Suivre Jésus au quotidien en compagnie d'Élisabeth Bruyère :

Guidé-e-s par deux animatrices préparées pour les Exercices dans la vie courante, une quinzaine de personnes viennent s'informer sur les exigences de cette démarche.

Lise et Pierrette expliquent et offrent leurs services. Les rencontres mensuelles permettront la réflexion et les échanges. Élisabeth Bruyère, témoin précieux d'un cheminement à la suite de Jésus, leur servira d'exemple et saura les stimuler.

Heureux cheminement à la suite de Jésus!

Un monde à l'envers :

Après avoir revu le cadre par lequel tous les groupes sont reliés, c'est-à-dire «le but du Carrefour Bruyère», nous avons cerné davantage les objectifs du groupe «Un monde à l'envers».

Tout en étant un lieu pour se dire et accueillir l'autre, notre groupe cherche à trouver un sens aux événements vécus autour de nous et dans le monde, à les comprendre et à s'engager au quotidien, en témoignant dans nos différents milieux.

De la question «où s'en va notre société», en passant par le «gel des salaires», en allant vers la «violence internationale», c'est vers le thème «des relations et des non-relations avec ceux et celles que nous côtoyons» que nous nous orienterons lors de nos prochaines rencontres mensuelles.

Le texte de l'Apocalypse (chap 21, 1-5) nous soutient dans notre espérance de voir un monde à l'envers devenir «terre nouvelle».

Un évangile à la fois :

Cette fois-ci, l'évangile de St-Jean prend la route... vers Orléans, au Couvent St-Louis. Les religieuses apprécient l'enseignement et la réflexion apportés par Marie-Andrée.

Suite aux informations de date, de lieux, de techniques d'écriture et quelques différences avec les synoptiques, Marie-Andrée nous présente cet évangile comme un projet théologique unique. Les personnages arrivent et disparaissent mettant ainsi en place la figure de Jésus.

Précédé par un Prologue, l'évangile de Jean se divise en deux grandes parties : Jésus face au monde  - le livre des signes - et Jésus face à la communauté - le livre de la gloire (passion et résurrection).

Le groupe souligne que la foi est rattachée à des témoins, à partir de la première témoin de la résurrection, Marie-Madeleine, foi qui se transmet de témoin en témoin. Et Jean, le quatrième témoin, nous présente un évangile différent, unique.

Un coach pour vous :

C'est quoi un coach?... Ça fait quoi un coach?... Ça donne quoi se faire coacher?... Du coaching en groupe?... Autant de questions qui trouvent réponse avec Marie-Andrée.  Qui sait?... Nous avons peut-être besoin d'un coach pour mieux saisir!...

Le coaching :
- pour aller chercher le meilleur de nos ressources, faire ressortir le meilleur de la personne;
- pour identifier les forces de la personne;
- aider ou guider afin de sortir de sa zone de confort et remettre un peu d'équilibre dans sa vie;
- non seulement «savoir-faire», «savoir-être», mais «savoir-devenir»
- pour découvrir de nouvelles voies, de nouveaux scénarios, aller plus loin dans sa vie... lui donner un nouvel élan...

Le rôle du coach :
- aider à découvrir son objectif actuel;
- aider à identifier les pas à faire, à trouver de nouvelles options;
- valoriser l'identité des personnes, ses croyances, ses valeurs;
- aider à la préservation de l'équilibre familial, social, financier, etc.;
- aider à passer à l'action

Le coaching de groupe :
- permet de tisser des liens;
- de s'allier à d'autres personnes dans la vie, être témoin;
- sans porter de jugement, le regard de l'autre soutient

Suite à cette première rencontre en groupe, Marie-Andrée communiquera avec chacune par téléphone ou par courriel pour confirmation des objectifs personnels et des étapes à parcourir.

Bon cheminement à chacune!

Septembre 2012 - Première semaine

Carrefour Bruyère a repris la route dans ses nouveaux locaux au 34 rue Cathcart, locaux mieux adaptés à sa mission. Cependant, nous gardons un pied-à-terre à l'Université Saint-Paul.

La vie a repris de plus belle avec une participation renouvelée et des plus enthousiaste. Je vous invite donc à nous suivre durant la première semaine de septembre.

Voici les 4 programmes de la première semaine :

Les «braillards» dans la Bible :

Intrigant, n'est-ce pas comme titre? Pourtant les larmes ont coulé maintes fois dans la vie des personnages bibliques. D'ailleurs, tout comme elles ruissellent parfois dans nos vies.

Qu'est-ce qui nous fait pleurer?... L'émotion... à la prise de conscience d'une beauté intérieure, d'un cheminemant nouveau... lors de la maladie... face à un rejet, à un échec... lors d'une déception, d'une souffrance... lors d'une séparation, d'un deuil...

Alors, avec le psalmiste, nous pouvons nous épuiser en «gémissements, chaque nuit, (...) de mes larmes, j'arrose mon lit; mon oeil est rongé de pleurs» (psaume 6, v. 7-8). Ainsi nous exprimons notre douleur, notre angoisse, notre chagrin, notre mal de vivre.

Mais, attention! Le but de ce groupe n'est pas de pleurer ensemble, mais bien de découvrir les chemins qui ont amené le peuple d'Israël à la terre promise... chemin marqué par les larmes.

Nous avons semé dans les larmes, dit le psalmiste, mais la récolte s'est faite dans la joie. N'y a-t-il pas du soleil au bout des chemins de nos vies?

Un Évangile à la fois :

L'Évangile de Jean nous ouvre la porte :«Au commencement le Verbe était et le Verbe était Dieu et le Verbe était Dieu» (Jn 1,1).

Guidé-e-s par Marie-Andrée, nous accueillons le témoin Jean et la nouveauté de son évangile.

Le Prologue (Chap.1, v.1 et ss), texte à la fois poétique et concret, se présente en quatre strophes qui racontent l'itinéraire du Verbe depuis sa demeure en Dieu, sa venue chez les humains, sa présence dans le peuple et son retour vers le Père. Avant, la lumière se trouvait auprès de Dieu, elle quitte Dieu pour camper parmi nous.

Uni au Père, le Verbe - Jésus- dégage un air de Dieu.

Nous sommes invité-e-s à relire le Prologue et à nous demander quelle place nous donnons à la Parole? Quel air de Dieu nous transmettons?

Ta Parole, une lampe :

Cette rencontre nous offre deux temps bien identifiés : un moment d'étude, d'apprentissage et d'enseignement et un deuxième moment de prière et de partage de la Parole.

Le psaume 139(138) nous éveille à la présence de Dieu dans notre vie. Que ce soit dans nos activités, dans nos engagements, que ce soit dans la profondeur de notre être, dans notre histoire ou encore dans nos luttes, dans nos recherches, Dieu nous précède  sur nos chemins de terre. Nous voilà donc prêt-e-s à prier le psaume.

L'évangile de Marc au chapitre 7, 31-37 nous fait rejoindre une foule solidaire avec un sourd-muet, une foule qui désire la guérison de cet homme handicappé. Jésus se laisse toucher et répond à cette prière, en se retirant à l'écart de la foule avec le sourd-muet. Tout en se servant de gestes traditionnels,  dans un moment spécial d'intimité, Jésus rend cet homme capable de reprendre sa place dans la communauté. «Epphata, ouvre-toi!»

Miracle! L'homme parle et entend! Allez donc garder silence quand une personne est libérée, re-découvre sa dignité! On le crie sur tous les toits, n'est-ce pas?

Ne sommes-nous pas témoins de petits miracles au quotidien? Sommes-nous capables de nous émerveillé-e-s?

Source vive :

L'an passé, ce groupe a entrepris une démarche à partir des béatitudes. C'est au tour de la béatitude «Heureux les doux car ils recevront la terre en héritage» à nous interpeller.

La douceur, la vraie douceur reliée à la force, au courage, à la vérité, pas facile à vivre! Plus facile et moins dérangeant d'être nonchalant, de laisser-faire... who cares?...La paix!!!...

La vraie douceur ne fait pas disparaître les conflits, les luttes, la souffrance même. Le film «Les dames de Cornouailles» (Ladies in Lavender) nous offre quelques pistes de réflexion. Belle histoire tout en douceur où de douloureux conflits intérieurs finissent par favoriser la croissance et la libération de chaque personnage de l'histoire.

Voilà! :

Ainsi se terminent les activités en cette première semaine de septembre. Les groupes sont animés, intéressés, pleins de vie.

Heureuse route à chacun et chacune!