dimanche 17 avril 2011

S'abreuver à la source de ...

la beauté... de la nature... des arts...des personnes...

La fable du «roi blasé» nous a fait voir un roi malheureux, écrasé par la routine des rencontres, des courbettes, des compliments, des critiques, etc. Mais quel revirement quand il met un vieil accoutrement de fermier et prend la clé des champs! Très inspirant de voir comment les plantes, les oiseaux, les fleurs, les ruisseaux, le vent, le soleil le renouvellent, et ainsi transformé, il peut reprendre sa routine de rencontres, de comités, de courbettes avec une nouvelle énergie. (Fables de Jules Beaulac)

Notre rencontre aujourd'hui se veut un temps de ressourcement, un bon temps où nous refaisons notre énergie, notre enthousiasme pour continuer notre croissance et notre cheminement.

Le documentaire «Félix» nous rappelle des beaux moments de la vie de Félix Leclerc, son parcours, ses rêves, son besoin de solitude pour créer, le tout porté par de belles photos et de ses chansons signifiantes et touchantes.

Puis, nous accueillons une poésie de Lauranne «L'ami lointain», suivi du diaporama «J'ai soif», un texte interpellant suivi d'une présentation de photos originales et surprenantes. Pour terminer ce moment où nous buvons à la source de la culture, de l'art, nous écoutons «Dédéthoven» du CD «Neiges» d'André Gagnon.

On s'explique ... Dominique et Lucie
 
Luc et Marie-Josée échangent des informations

Gilbert et Viviane

Deux bonnes amies de longue date... Viviane et Marie-Andrée

Denise et Lorraine ... Mon Dieu! que c'est bon!

Oui, l'après-midi que nous venons de vivre a été une source de bonne eau fraîche pour les yeux, les oreilles, le goût, le toucher... et même pour l'odorat avec la bonne odeur du pain frais accompagné d'un bon sirop d'érable.  Merci Dominique et Luc pour cette gâterie!

samedi 16 avril 2011

Béni soit celui qui vient!


Ce soir, notre prière nous a fait suivre Jésus dans sa montée, sur la route vers Jérusalem.

Avec le peuple, nous chantons : Hosanna! Béni soit celui qui vient!... Nous acclamons notre roi qui nous invite à la pauvreté, à l'humilité... Ce roi, tout en sachant qu'il monte vers cette Jérusalem qui le mettra à mort, se dirige fermement, consciemment vers sa mort pour la libération de son peuple. Oui, c'est un roi pauvre, qui veut la paix et la justice... Un roi prêt à donner sa vie pour sauver les siens... Un roi sans couronne, ni armée... Un roi qui vient servir et nous le montrera de façon toute spéciale jeudi saint... Un roi qui apporte la vie... Un roi qui veut unir et non pas séparer... Un roi vainqueur de la mort!

(pris sur le site de paroisse-catho-villeparisis)
Jésus monté sur un âne... Lui, le roi, en toute humilité, accepte les cris du peuple... un peuple pauvre, marginalisé, qui ne craint pas d'étendre les manteaux et les rameaux sous les pas de Jésus... un peuple qui acclame et crie sa joie : La prophétie du prophète Zacharie se réalise. Exultons!

Relisons l'évangile de Mathieu, chapitre 21, versets 1 à 11.

Que cette semaine soit une semaine de réflexion, de prière, de paix à la suite de Jésus.

vendredi 15 avril 2011

Vers Pâques... (13)


Avec la Samaritaine







«Prenez courage
 le Seigneur regarde le coeur»


Viens, Esprit-Saint, donne-moi la grâce d'ouvrir mon coeur pour accueillir la Parole. Donne-moi de la goûter, de l’aimer et d’en vivre afin qu’elle donne sens à ma vie. Nourris aussi tous ceux et celles qui, en communion avec moi, prennent part à cette rencontre virtuelle.

Je t'offre, Seigneur, ce moment de rencontre avec toi pour tous ceux et celles qui vivent une démarche de conversion, de transformation ou de libération durant ce Carême. Donne-nous le courage de cheminer dans la fidélité et dans la joie. Et comme les Samaritains, donne-nous de croire à ta parole, de croire en ta présence au milieu de nous, et, par notre façon d'être et de vivre, de dire au monde : Il est là! Il est vivant!

Lecture de la Parole de Dieu en Jean 4, versets 39-42

Un bon nombre des Samaritains de cette ville avaient cru en lui à cause de la parole de la femme, qui attestait : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Aussi quand ils furent venus à lui, les Samaritains le prièrent de s’arrêter chez eux. Il y resta deux jours. Ils furent encore bien plus nombreux à croire, à cause de sa parole à lui; et ils disaient à la femme : »Ce n’est plus sur tes dires que nous croyons; nous l’avons-nous-mêmes entendu et nous savons que c’est vraiment lui le sauveur du monde. »

Bon nombre de Samaritains croient en Jésus à cause de la parole de la femme. Son témoignage est fort car il est basé sur la vérité de sa vie. «Il m’a dit tout ce que j’ai fait». Bientôt, ce n’est plus à cause de la parole de la femme, mais bien parce qu’ils font l’expérience d’accueillir la parole de Jésus dans leur vie qu’ils croient. Deux aspects très clairs dans ce texte : la force du témoignage suivie de l’expérience personnelle de la rencontre.

N’est-ce pas ce que St-Paul nous dit dans la lettre aux Romains 10, 14-15 :«Comment l’invoquer sans d’abord croire en lui ? Et comment croire sans d’abord l’entendre ? Et comment entendre sans prédicateur ? Et comment prêcher sans être d’abord envoyé ?»

De fait, le regard brillant, la paix profonde, la confiance invitent à poser des questions : qu’est-ce qui l’anime ?... qu’est-ce qui la fait vivre ?... Quel est son secret du bonheur ?...


Suis-je conscient-e de ce qui se passe dans les profondeurs de mon être ?... Y a-t-il un moment dans mon histoire où j’ai dit : « je te le dis : j’ai touché du doigt une présence spéciale… le bon Dieu s’en est mêlé ! » … Est-ce que j’y pense de temps à autre à cette expérience vécue ? Elle nourrit ma foi ?... Elle me donne courage ?… Ma vie est-elle en cohérence avec ma foi et la Parole ?... Être témoin, n’est-ce pas donner Jésus à voir ?

Pour trouver Dieu il ne faut pas craindre de se déplacer, de marcher, de chercher… d’aller vers le puits… d’avoir sa cruche vide, ouverte, prête à accueillir…Et bien sûr, il faut aussi avoir soif… une grande soif…

Je vous invite à lire et méditer le texte qui suit... quand vous en aurez le temps... quand ça vous en dira...Avant de courir les routes pour annoncer, il faut peut-être faire une descente en soi pour y puiser....

Va vers toi !
Revenir à moi... puiser à ma source intérieure ... m’enraciner toujours plus profond... apprendre à mieux me connaître... écouter mon désir
La vie, un voyage, de moi à moi... Un jour, quelque part, ... Une rencontre, un élan, mon désir, leur désir, ... Et je suis née.
Partir et revenir... Ma vie, mouvement incessant... De moi à toi, de vous à moi,... De nous à Lui, de Lui à chacun de nous...

Mais qui suis-je ? Me le suis-je déjà vraiment demandé ? Ai-je pris le temps de me rencontrer ? Ai-je appris à m’apprécier, à m’aimer ?

Tournons la clé, poussons la porte... Frayons-nous un chemin...vers le coeur de nous-même... Vous me direz peut-être que ça ne sert à rien de perdre notre temps en ce lieu solitaire, qu’il vaut mieux nous donner aux pauvres qui espèrent ou nous abandonner entre les mains du Père !

Ne vous méprenez pas ; il n’est ici question ni de vil égoïsme, ni de vaines passions. Me connaître, m’aimer, jusqu’à me pardonner de l’amour du prochain est à coup sûr la clé !

 Car ce chemin vers moi est route vers le Père qui a fait sa demeure tout au fond de mon coeur, qui m’attend pour dîner et me réconforter avant de m’envoyer vers les hommes mes frères. (Auteur : Béatrice Gahima)








Note : À partir des Rameaux : messages spéciaux chaque jour. Bonne fin de semaine!

jeudi 14 avril 2011

Grouille, sinon tu rouilles!

On l’a souvent entendue, celle-là! Pourtant, c’est toujours aussi exigeant de prendre la route! Pourquoi ne pas attendre à demain?


Ce soir, notre groupe est incomplet à la rencontre de Missio-sco. Pourquoi?. .. Parce que nos participantes grouillent! Monique est partie à Pointe-du-Lac animer une rencontre vocationnelle à partir de la parabole du figuier séché; Lucie se rend à Trois-Rivières pour répondre à l'invitation d'un groupe d'associé-e-s qui veulent entendre parler d'Haïti; enfin, Lucille et Denise ont bougé d'une drôle de façon... de la santé à la maladie!


Nous continuons donc notre réflexion à partir du livre d’Alain Roy :«Une Église sans domicile fixe»., chapitre trois : Jalons pour une spiritualité de la mobilité.

Avez-vous pensé qu’une Église doit bouger, et qu'un peuple de Dieu qui ne bouge pas devient une Église rouillée, sans vie?... Mon Dieu que c’est difficile le changement! On prend toujours le même banc dans notre église! On résiste quand on nous parle d’unir les paroisses… Aller célébrer dans l’église voisine, c’est trop loin. Se rendre à une rencontre de réflexion ou de partage de la Parole, c’est trop fatigant, trop exigeant. Et que sais-je encore!

Quel témoignage donnons-nous si nous demeurons accrochés désespérément à nos possessions, à notre routine? Pourtant un dépouillement, un devenir pauvre, donnerait certainement de la crédibilité à l’Église. Et prendre la route attirerait sans doute de nouveaux marcheurs qui chanteraient d’autres chansons, qui siffleraient d’autres airs! Et la vie jaillirait à plein!



Vous vous rappeler, nous avons parlé du «Dieu du camping» lors de notre rencontre précédente? Non seulement nous sommes appelés à la mobilité extérieure, mais aussi à une mobilité intérieure. C’est ce qu'Henri Nouwen décrit dans son ouvrage «Les trois mouvements de la vie spirituelle » : La vie spirituelle est une perpétuelle mobilité intérieure, un passage de l’isolement à la solitude, de l’hostilité à l’hospitalité et de l’illusion à la prière. De quoi réfléchir n’est-ce pas? Le premier mouvement concerne le lien que l’on a avec soi-même, le deuxième transforme notre relation avec les autres et le troisième rejoint notre relation avec Dieu.

 
Une spiritualité de la mobilité intérieure commence par un premier pas. Bien oui : tout commence par un premier pas… lever le pied… assurer son équilibre… appuyer le pied sur le sol… et répéter le mouvement… et ainsi parcourir de bonnes distances!


Quel est le premier pas à faire pour vivre une spiritualité de la mobilité? D’après Alain Roy, le premier pas, c’est le pas de la Visitation… aller vers l’autre… comme Marie et Élisabeth!... aller vers l’autre, annoncer et laisser libre!

Libres nous le sommes! Allons vers l’autre! Grouillons!
À bientôt!

mardi 12 avril 2011

Vers Pâques ... (12)

Avec la Samaritaine
Viens, Esprit-Saint, donne-moi la grâce d'ouvrir mon coeur pour accueillir la Parole. Donne-moi de la goûter, de l’aimer et d’en vivre afin qu’elle donne sens à ma vie. Nourris aussi tous ceux et celles qui, en communion avec moi, prennent part à cette rencontre virtuelle.

Je t'offre, Seigneur, ce moment de rencontre avec toi pour tous ceux et celles qui vivent une démarche de conversion, de transformation ou de libération durant ce Carême. Donne-nous le courage de cheminer dans la fidélité et dans la joie. Et quand, la vie se présentera trop dure, rappelle-nous qu’une source d’eau vive nous habite. Donne-nous de regarder Jésus fidèle à la volonté du Père, sa nourriture quotidienne. Qu'il nous apprenne à toujours chercher à vivre dans l'amour et la vérité!


Lecture de la Parole de Dieu en Jean 4, versets 31-34

Entre temps, les disciples le pressaient, en disant : « Rabbi, mange. » Mais il leur dit : «J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se demandaient entre eux : «Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger? »

Jésus leur dit : «Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. »

Redis lentement la parole de Jésus : Ma volonté est de faire la volonté …


Les disciples insistent auprès de Jésus : «Tu as faim. On a fait une grande marche. Qu’est-ce qui te prend?» Eux aussi ont probablement faim. « Pourquoi tu ne manges pas?»

Jésus les introduit au mystère de sa propre existence. Il est venu accomplir l’œuvre du Père. C’est pourquoi ce qui le nourrit, c’est la recherche de la volonté de celui qui l’a envoyé. Ainsi, Jésus prépare ses disciples à l’événement qu’ils ne comprendront qu’après la Résurrection. Si Jésus accepte la souffrance et la mort, c’est qu’il veut tout mettre en œuvre pour que le rêve du Père se concrétise. Que son nom soit connu! Que son règne arrive! Que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel!

L'unique motivation qui pousse Jésus à prendre la route, à risquer sa vie, à dénoncer toute injustice et mensonge, c’est «faire la volonté du Père». Les conséquences seront terrifiantes, mais par fidélité, il saura y faire face.

Au jour le jour, quel est le but de ma vie?...Quelle est la motivation profonde de mes décisions?... La volonté de Dieu, ça me dit quelque chose?... Est-ce que j'attends un courriel ou un coup de téléphone pour savoir quelle est la volonté de Dieu sur moi?... ou est-ce que je descends dans mon coeur et, à la lumière de l'Esprit, je vois ce qui est mieux pour moi ou pour mes frères et soeurs?

Par ton Esprit, 
Seigneur Jésus,
conduis-nous là
où nous craignons d'aller.
Calme nos mers agitées,
dissipe nos brouillards,
éclaire nos chemins sombres,
comble nos vides,
éveille nos coeurs endormis.

Seigneur Jésus,
fais-nous dire ce que nous craignons de dire.
Habite nos mots, fais germer en nous ta Parole,
ouvre nos lèvres, qu'elles dénoncent la haine,
et qu'elles chantent ton Amour. (Auteur : Jean grou)



Regarde cette image pendant un bon moment...
Elle semble compliquée...
Cependant, elle ne dit qu'une chose...
Qu'est-ce qu'elle te dit?...
Fais une prière dans ton coeur...

«Prenez courage
le Seigneur regarde le coeur»


vendredi 8 avril 2011

Vers Pâques... (11)


Avec la Samaritaine


«Prenez courage
le Seigneur regarde le coeur!»










Viens, Esprit-Saint, donne-moi la grâce d'ouvrir mon coeur pour accueillir la Parole. Donne-moi de la goûter, de l’aimer et d’en vivre afin qu’elle donne sens à ma vie. Nourris aussi tous ceux et celles qui, en communion avec moi, prennent part à cette rencontre virtuelle.

Je t'offre, Seigneur, ce moment de rencontre avec toi pour tous ceux et celles qui vivent une démarche de conversion, de transformation ou de libération durant ce Carême. Donne-nous le courage de cheminer dans la fidélité et dans la joie. Et quand les doutes nous envahiront, rappelle-nous qu’une source d’eau vive nous habite et veut désaltérer et rafraîchir l’humanité fatiguée.

Lecture de la Parole de Dieu en Jean 4, versets 28-30

La femme alors, laissant là sa cruche, courut à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-ce pas le Christ? » Ils sortirent de la ville et s’acheminaient vers lui.

Relis le texte lentement...



«Laissant là sa cruche…» Elle n’a plus besoin de sa cruche pour puiser l’eau car Jésus lui a proposé une source jaillissante d’eau vive. Elle peut puiser à cette source de vie intérieure qui ne tarit pas. Transformée par sa rencontre avec le Christ, libérée de ses maris, de sa vie perturbée, elle peut s’afficher en plein jour, en «plein midi» et courir vers les gens de son village annoncer sa découverte. «Venez voir !» dit-elle. La rencontre avec Jésus a produit un miracle : la joie est née dans son cœur, la peur et la honte se sont enfuies, la parole jaillit de ses lèvres, sa foi est proclamée !

Devenue croyante, elle annonce avec joie et enthousiasme ce qu’elle a reçu! Missionnaire, elle suggère sans s’imposer : «Ne serait-il pas le Messie ?»

Quand Jésus parle de source jaillissante, il veut peut-être dire que l'eau qui jaillit d’un coeur croyant peut en abreuver d'autres ? Il fait bon de se rappeler d’autres femmes, qui après des heures de ténèbres et de larmes, diront aux apôtres : «Je l’ai vu, Il est vivant !» qui, à leur tour, iront de villages en villages pour redire cette bonne Nouvelle.

N’est-ce pas un clin d’œil pour nous aujourd’hui?... une invitation à dire notre espérance ? … à témoigner de notre foi ?... à dire «Venez voir !... Si vous saviez le don de Dieu !»

Seigneur Jésus, Toi qui as fait un si long déplacement d'auprès du Père, pour venir planter ta tente parmi nous, Toi qui es né au cours d'un voyage, Tu as couru toutes les routes, celle de l'exil, celle des pèlerinages, celle de la prédication. Tire-moi de mon égoïsme et de mon confort, fais de moi un pèlerin, une porteuse de Bonne Nouvelle. Créé par amour pour aimer, fais Seigneur que je marche, Que j’aille vers Toi, avec toute ma vie, avec mes frères et mes sœurs avec toute la Création, dans l'audace et l'adoration. Amen. (cf Gratien Volluz)


Regarde cette photo...
Trois images, l'eau vive... l'adoration ou louange,... l'annonce...
Qu'est-ce que cela te dit à toi... aujourd'hui...?
Quels appels comprends-tu?


«Prenez courage
le Seigneur regarde le coeur»

mardi 5 avril 2011

Vers Pâques... (10)



Avec la Samaritaine



«Prenez courage
le Seigneur regarde le coeur»



Viens, Esprit-Saint, donne-moi la grâce d'ouvrir mon coeur pour accueillir la Parole. Donne-moi de la goûter, de l’aimer et d’en vivre afin qu’elle donne sens à ma vie. Nourris aussi tous ceux et celles qui, en communion avec moi, prennent part à cette rencontre virtuelle.

Je t'offre, Seigneur, ce moment de rencontre avec toi pour tous ceux et celles qui vivent une démarche de conversion, de transformation ou de libération durant ce Carême. Donne-leur le courage de cheminer dans la fidélité et dans la joie. Donne-leur la force de ne pas craindre de vivre à plein leur humanité.

Lecture de la Parole de Dieu en Jean 4, versets 25-27

La femme lui dit : « Je sais que le Messie, celui qu’on nomme le Christ, doit venir. Quand il viendra, il nous annoncera tout. » Jésus lui dit : »Je le suis, moi qui te parle».
Là-dessus, ses disciples arrivèrent. Ils étaient surpris de le voir parler à une femme. Toutefois pas un ne dit : »Que lui veux-tu? » ou : « Pourquoi lui parles-tu? »

Relis le texte lentement...


- Pendant que les disciples, les apôtres officiels, s’occupent de faire les courses pour le ravitaillement, la femme découvre celui qui sera le véritable aliment de la vie, Jésus, le Messie. À entendre Jésus parler d’une nouvelle façon d’adorer – adorer le Père – elle revient à une parole plus personnelle et passe du «nous» et «vous» au «je». Toute sa foi est dite en cette parole, toute son espérance aussi : «Je sais que le Messie vient…»

- Simplement parce qu'elle a accepté le dialogue, parce qu'elle a été ouverte, elle peut entrer dans cette connaissance du Messie « Je le suis, moi qui te parle ». Quelle révélation !

- À leur retour, les disciples sont surpris de le voir parler à une femme, surtout une samaritaine. Pourtant, ce n’est pas la première fois que Jésus a des drôles de comportement : manger avec les pécheurs publiques, se laisser toucher par des femmes pécheresses, et quoi encore ! Jésus l’a démontré plus d’une fois : il ne juge pas, ne condamne pas ; il accueille la personne avec tout son mystère… et l’invite à aller plus loin !


En ce Carême, Jésus m’invite à aller plus loin…
Suis-je capable d’exprimer ma foi et mon espérance
 en Jésus sauveur ? …
Quel est mon cri intérieur quand ma vie est à l’envers ?...

Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit.
Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m’ont tenté et provoqué».




Deux images pour ta réflexion...
Quel appel ressens-tu dans ton coeur?
Quelle force te porte pour continuer ta route?

«Prenez courage
le Seigneur regarde le coeur»

vendredi 1 avril 2011

Vers Pâques ... (9)

                                                                    
  

    Avec la Samaritaine...



        










«Prenez courage
le Seigneur regarde le coeur»



- Viens, Esprit-Saint, donne-moi la grâce d'ouvrir mon coeur pour accueillir la Parole. Donne-moi de la goûter, de l’aimer et d’en vivre afin qu’elle donne sens à ma vie. Nourris aussi tous ceux et celles qui, en communion avec moi, prennent part à cette rencontre virtuelle.

Je t'offre, Seigneur, ce moment de rencontre avec toi pour tous ceux et celles qui vivent une démarche de conversion, de transformation ou de libération durant ce Carême. Donne-leur le courage de cheminer dans la fidélité et dans la joie.

Lecture de la Parole de Dieu en Jean 4, versets 19-24

La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète… Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous dites : C’est à Jérusalem qu’on doit adorer.» Jésus lui dit : «Crois-moi, femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et nous y sommes- où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car ce sont là les adorateurs tels que les veut le Père. Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c’est en esprit et en vérité qu’ils doivent adorer. »

Relis le texte lentement...

 


La Samaritaine entame la discussion par le sujet qui la préoccupe: « Nos pères, dit-elle, ont adoré sur cette montagne, et vous vous dites que Jérusalem est le lieu où il faut adorer. » C'était le grand sujet de dispute entre les Samaritains et les Juifs. Les Juifs adoraient Dieu dans le temple bâti par Salomon, sur la montagne de Sion considérée comme sacrée, et se vantaient par là même d'être supérieurs aux Samaritains. Les Samaritains, eux, offraient des sacrifices sur le mont Garizim, car c’est là que le faisaient leurs pères, la montagne tout près où habitait Jacob.

Mais où devons-nous adorer Dieu? Jésus donne la réponse : Avec la venue de l’Esprit-Saint, le temple de Dieu n’est plus un lieu physique. Nous pouvons adorer partout et sans cesse car nous avons été rachetés, lavés, purifiés, sanctifiés par le sang de Jésus. Nous appartenons à Dieu, l’Esprit est en nous ; c’est lui qui nous guide et nous dirige. Nous sommes habités par l’Esprit de Dieu. Adorer le Père en esprit et vérité, n’est-ce pas se laisser conduire par Jésus qui nous dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ? Le connaître dit-il, c’est connaître le Père.


Ainsi, si nous sommes le temple de Dieu, sa maison, Dieu habite et marche au milieu de nous. Avons-nous une relation intime avec Lui? Pouvons- nous le glorifier dans notre corps et notre Esprit ? Est-ce que notre façon de vivre permet de manifester la présence de Dieu dans nos divers milieux ?

Prenons-nous le temps de lire la Parole de Dieu pour contempler Jésus et reconnaître le chemin qui nous mène vers le Père ?


Pourquoi ne pas prendre un moment pour descendre dans notre cœur et affirmer notre foi en la présence de l’Esprit de Dieu en nous ?....

Puis redis quelques versets du psaume 138 :

Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m'assieds, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
Avant qu'un mot ne parvienne à mes lèvres,
déjà, Seigneur, tu le sais. (…)
Je gravis les cieux : tu es là ;
je descends chez les morts : te voici.
Je prends les ailes de l'aurore et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.(…)
J'étais encore inachevé, tu me voyais ; (…)
Je m'éveille : je suis encore avec toi.


 
 
Regarde bien la photo...
 
Qu'est-ce que tu comprends?
 
Quels liens fais-tu avec la présence de Dieu?....
 
 
 
«Prenez courage,
le Seigneur regarde le coeur»