lundi 27 septembre 2010

Au-delà des frontières (suite)

Nous passerons les frontières des apparences
qui emprisonnent les êtres
dans leur âge ou leur pauvreté
ou leur richesse ou leur handicap.
Alors s'ouvrira la bienveillance
et, loin de tout jugement,
nous recevrons leurs trésors cachés.





















      Nous passerons les frontières des religions       
sans nous laisser séparer et sans nous opposer
sous prétexte que les uns
sont plus proches du vrai Dieu que les autres.
Alors s'ouvrira l'alliance
entre tous les chercheurs de Dieu
et Dieu sera plus visible
au milieu des humains.

Nous passerons les frontières de l'exclusion
qui, sans pitié, renvoie l'autre
à sa misère et à sa détresse
en lui refusant le droit d'être notre prochain.
Alors s'ouvrira la solidarité
et la terre sera humaine,
enfin à l'image et à la ressemblance de Dieu.


Nous dépasserons les frontières du rêve
et, à la place que nous occupons,
nous mettrons à l'oeuvre
la puissance de notre amour.

Alors, dès maintenant, se lèvera, un peuple de frères et de soeurs,
libres enfants de notre Père qui est aux cieux.



vendredi 24 septembre 2010

Admirez et reposez-vous

Rappelez-vous que le silence est un temps précieux
et est porteur de grandes vérités.
(Dalaï Lama)
 
Le faible ne peut pardonner.
Pardonner appartient aux forts.
(Gandhi)

Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir.
(Matisse)

Même pour le simple envol d'un papillon
tout le ciel est nécessaire.
(Paul Claudel)


jeudi 16 septembre 2010

Au-delà des frontières

Nous passerons les frontières des peurs qui nous maintiennent enfermés en nous-mêmes et dans la conscience de notre faiblesse. Alors s'ouvriront nos mains pour se joindre aux mains tendues de partout.



Nous passerons les frontières du regard habitué à se fixer sur les mêmes visages et à se détourner des autres difficiles à supporter.  Alors s'ouvrira notre coeur et nos yeux étonnés verront de surprenantes beautés.


Nous passerons les frontières de l'intolérance qui, sous prétexte d'ordre et de vérité, autorise à rejeter sans appel ceux qui ont choisi d'autres chemins. Alors s'ouvrira le dialogue et toujours le respect sera notre première parole.



Nous passerons les frontières des apparences qui emprisonnent les êtres dans leur âge ou leur pauvreté ou leur richesse ou leur handicap.  Alors s'ouvrira la bienveillance et, loin de tout jugement, nous recevrons leurs trésors cachés.
(à suivre)

mercredi 8 septembre 2010

Risquer...

Je risque de copier un texte de Rudyard Kipling... Qui sait? Il nous aidera peut-être à prendre le risque de sortir... d'ouvrir la porte... de communiquer... de rencontrer des gens... de donner un sens à notre vie...

"Rire, c'est risquer de paraître fou...

Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental...

Tendre la main, c'est risquer de s'engager... Montrer ses sentiments, c'est risquer de s'exposer...

Faire connaître ses idées, ses rêves, c'est risquer d'être rejeté...
Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour...

Vivre, c'est risquer de mourir... Espérer, c'est risquer de désespérer... Essayer, c'est risquer de défaillir...

Mais nous devons en prendre le risque! Le plus grand danger dans la vie est de ne pas risquer... Celui qui ne risque rien... ne fait rien... n'a rien... n'est rien!"

mercredi 1 septembre 2010

"Le Carrefour Bruyère", s.v.p., madame?

Madame, pouvez-vous m’indiquer où est le Carrefour Bruyère?... Je ne veux pas arriver en retard… Vous savez je vais Danser pour Dieu….


- Chanceux, va! C'est pas compliqué mon ami! Tu sais où est la Librairie Saint-Paul & Canterbury House Bookstore?... Non? Bien, c’est dans le Pavillon Laframboise…Pas le Pavillon Guigues! Alors, entre à droite de la Librairie, suit le corridor, et passe le Restaurant Laframboise... ou la cafétéria!  Marche dix pas plus loin, tu as le choix : prendre l’escalier… ou un autre dix pas et prendre l’ascenseur… Jusqu’au troisième étage! cherche le local 345! D'ailleurs, l'affiche sur la porte l'indique : Bienvenue au Carrefour Bruyère!

Mais dépêche-toi! Sinon tu vas être en retard!... Et bonne danse, mon cher!