mardi 29 mars 2011

Vers Pâques... (8)

Avec la Samaritaine...




«Prenez courage,
le Seigneur regarde le coeur»

- Viens, Esprit-Saint, donne-moi la grâce d'ouvrir mon coeur pour accueillir la Parole. Donne-moi de la goûter, de l’aimer et d’en vivre afin qu’elle donne sens à ma vie. Nourris aussi tous ceux et celles qui, en communion avec moi, prennent part à cette rencontre virtuelle, en particulier le groupe Missio-sco qui se rencontre le lundi soir.

Je t'offre, Seigneur, ce moment de rencontre avec toi pour nos frères et soeurs du Canada qui vivent actuellement une campagne d’élection. Donne-leur la lumière, le discernement et l'espérance afin de choisir un gouvernement capable de les inspirer et de les stimuler à vivre, dans la vérité, les valeurs de solidarité, de partage et de respect pour les personnes, surtout les plus démunies.

Lecture de la Parole de Dieu en Jean 4, versets 15-19

«Seigneur, lui dit la femme, donne-la moi cette eau-là, afin que je n’aie plus soif et que je n’aie plus à passer par ici pour puiser». Jésus lui dit : «Va, appelle ton mari et reviens ici». «Je n’ai pas de mari,» répondit la femme. Jésus reprit : «Tu as raison de dire : Je n’ai pas de mari ; car tu as eu cinq maris et l’homme que tu as maintenant n’est pas ton mari ; en cela tu dis vrai».

Relis le texte lentement...

N’est-ce pas au nom de l’humanité que la Samaritaine exprime sa soif ? Donne-nous ton Esprit, Seigneur ; donne-nous ton amour ; donne-nous ta vie. Et cette eau répondra à nos soifs de bonheur, de paix... Une fois que nous aurons bu à l’eau répandue par l’Esprit, nous ne voudrons plus retourner à nos puits souillés, mais nous rechercherons les eaux vives, l’eau de la Parole, l’eau des sacrements, l’eau de la VIE donnée par le Christ.

Jésus ne connaît pas la Samaritaine ; il ne l’a jamais vue. Il sait sa soif d’amour, ses relations manquées. Aucun des cinq maris n’a su être la personne proche avec qui elle aurait pu partager l’essentiel de sa vie. Jésus lui fait découvrir ce qu’elle a toujours cherché : vivre l’amour vrai ! Établir de vraies relations qui font grandir, qui donnent la liberté et la joie intérieures. Et celui avec qui elle vit ne répond pas davantage à la soif qui l’habite !

Les cinq maris peuvent aussi signifier les divinités païennes des Samaritains (2 Rois 17, 25-34). Et le mari actuel n’est pas le vrai Dieu.

Jésus connaît le cœur humain plus que tous les psychologues et thérapeutes au monde ; Il sait combien nous désirons aimer et être aimé. Il connaît aussi nos aspirations à créer des vraies relations… mais sommes-nous prêt-e-s à nous ouvrir aux autres… à nous oublier un peu pour penser aux autres… à combler la solitude de l’autre…

À nous aussi de nous interroger sur les faux dieux qui guident notre vie : le confort, le pouvoir, le désir de paraître, l’individualisme, l’argent.

Arrêtons-nous au bord du puits un instant durant ce Carême. Prenons le temps d’écouter ce que Jésus nous dit : Quel « mari » dois-je abandonner ?... À quelle eau vive dois-je m’abreuver ?...


Seigneur, Dieu-qui-es, Tu lis dans mon coeur
Quand ça va, quand ça ne va pas, Tu le sais.

Tu sais où je vais, Tu sais où je dors.
Tu lis au plus profond de moi !

Tu es le compagnon de toutes mes routes.
Je n'ai pas commencé à parler,
et déjà tu as compris ce que je voulais dire

Je suis enveloppé de Ta tendresse.
Sur mon épaule, douce et ferme se pose Ta main.

Ce que Tu es pour moi me dépasse ; j'en ai le souffle coupé.(Extrait du Psaume 138- Stan Rougier)


Regarde bien la photo...
Pense aux bienfaits de l'eau dans ta vie...

Retourne à l'eau de ton baptême...
Est-ce que tu crois que cette eau vive habite ton être?...

Rends grâce pour le don de la vie...

«Prenez courage,
le Seigneur regarde le coeur»

lundi 28 mars 2011

Un peu plus loin...

dans le pardon...pas à pas pour arriver à pardonner aux personnes qui nous ont offensées... ou encore à se pardonner...
 
Marie-Andrée
«Comment pardonner?»
 Comme le dit Anatole France : «Il faut pardonner beaucoup à soi-même pour s'habituer à pardonner beaucoup à autrui».
 Comment réussir à pardonner?...Je pense bien qu'il faut commencer par être conscient de ce qui se passe... Oui, j'ai des choses à me pardonner... Oui, j'ai été blessée et j'ai des pardons à donner...

Puis, je m'occupe de ce pardon... non pas pour jeter l'offense par-dessus bord en disant «y a rien là»...sinon l'offense revient par une autre porte... et les émotions avec!

Sans doute, prendre la décision de lâcher prise... arrêter de grignoter en dedans..., de murmurer, de se raconter en rageant... Cependant, il ne faut pas penser que ça se fait tout d'un coup. C'est un apprentissage réel... et un apprentissage, c'est long.

Anne-Marie
«Pardon...ou réconciliation?»
 Nous avons aussi fait une distinction entre le pardon et la réconciliation. Vous y voyez une différence?... Nous, oui! Le pardon est intérieur, touche l'offensé tandis que la réconciliation, c'est le geste pour rétablir les liens, que ce soit par l'offenseur ou l'offensé.

Que dirais-tu si la famille de l'offenseur t'apportait un beau cadeau dans le but de se réconcilier, d'obtenir ton pardon, et cela sans dire un mot...? Probablement, une bonne envie de dire : «Viens pas m'achaler!» Pourtant, c'est la façon de faire de certaines cultures! Dans un pays multiculturel comme le nôtre, il faudra peut-être comprendre les divers langages ou rituels pour demander pardon et se réconcilier...

Marie-Pauline
«Garde-le ton cadeau!»


Aline
«Le pardon, c'est beau!»

 

















Il faudra bien finir par prendre la parole de Jésus au sérieux :
«Pardonner soixante-dix fois sept fois!...»

Pas facile !
Prends pitié, Seigneur!

vendredi 25 mars 2011

Un pas de danse...

 
Louise et Claire
Avant de danser, nous prenons un temps de repos... respiration profonde... yeux fermés... en écoutant une pièce musicale. Puis recueillies, disposées, nous exécutons le chant «Seigneur tu comptais sur nous» de Robert Lebel. Et voilà, nous sommes prêtes pour une autre expérience!

Nous nous rappelons Malkovsky, lui le chorégraphe convaincu qu'on ne peut danser que si nous savons vivre en communion avec le cosmos, les flots, le vent, etc. Nous sommes donc invitées à aller chercher tout au fond de notre mémoire un souvenir marquant de notre contact avec la nature, soit auprès des fleurs, ou du vent, de la mer, de la terre. Après être retourné à ce moment spécial, c'est avec enthousiasme que chacune entreprend de danser ce moment magique, de le recréer avec tout son être. En voilà une qui avironne tôt le matin, dans la brume, sur un lac tranquille... ou encore sur le lac St-Pierre, cherchant à atteindre le phare... ou pour une autre, un retour à la senteur de la terre noire en travaillant le jardin... en transformant un coin du parterre... en prenant soin d'une plante qui grandit... Quel parfum! Quelle beauté! Quelle paix! Chacune a son histoire... et son pas de danse!

Pierrette, Ginette, Éva, Joanne

Ginette et Joanne


On ne peut que répéter les versets de la création au livre de la Genèse : 
«Et Dieu vit que cela était bon».

Nos pas de danse prennent de la fermeté, de la légèreté. Le pas de danse Mayim nous est plus facile à enchaîner dans la danse Tzadik Katamar, «le juste comme un palmier».

 
Puis nous entrons dans la «vague», avec un premier temps pour danser le rythme, «la fluidité», enracinées dans la terre, femmes prêtes à accueillir. Nos pas et nos mouvements se font en solitaire, en «rondeur» et en douceur, mouvements fluides... puis ils sont suivis pas des mouvements d'action, davantage masculins, plus «staccato», davantage évoquant le feu, un des éléments de la nature.




Nour reprenons le psaume «Si le Seigneur ne bâtit la maison» que nous connaissons passablement bien et aimons chanter, exprimer en gestuelle et pas de danse.



Éva, Lise, Joanne

Ensuite, nous terminons notre soirée par une pause à la salle Oasis du Carrefour. Un morceau de gâteau... un verre d'eau... un jus... un thé... Comme vous voulez!

Louise et Délima

Qu'est-ce que vous attendez pour vous joindre à nous?



Vers Pâques...(7)

 Avec la Samaritaine...

«Prenez courage,

le Seigneur regarde le coeur»


- Viens, Esprit-Saint, donne-moi la grâce d'ouvrir mon coeur pour accueillir la Parole, la laisser se déposer en moi afin qu'elle soit nourriture pour ma vie. Guide aussi tous ceux et celles qui, en communion avec moi, prennent part à cette rencontre virtuelle, en particulier les groupes du mardi, Parole et Vie, Un prophète à la fois et le Groupe de lecture.

Je t'offre, Seigneur, ce moment de rencontre avec toi pour nos frères et soeurs de la Lybie et des autres pays du nord de l'Afrique, pour les Japonais et Japonaises. Donne-leur le courage, la foi et l'espérance de devenir des peuples qui se mettent debout,  plus forts après avoir passé par l'épreuve.

Lecture de la Parole de Dieu en Jean 4, versets 13-14

Jésus lui répondit : «Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau; mais qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif: l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source d'eau jaillissant en vie éternelle.»

Relis le texte lentement...

Quelle eau est-ce que je bois au jour le jour?... L'eau de l'argent?... du plaisir?... de la première place?... de... à toi aussi de trouver à quel puits tu cherches à t'abreuver....N'est-ce pas pour cela que j'ai toujours soif?...

Qu'elle est cette eau qui abreuve pour de bon?... Jésus nous offre l'eau de l'amour, de la joie, du pardon... Il est source de tout don. De Lui  vient la lumière, la vie, l'amour; de Lui vient la Paix. Il s'offre lui-même. Il veut inonder notre être de cette eau divine...  

L'eau que je lui donnerai... Pourquoi veut-Il nous la donner?...Pour que nous devenions source d'eau jaillissant en vie éternelle... pour que, à notre tour, que nous devenions eau de joie, eau de pardon, eau d'amour... que nous soyons des sources qui font jaillir la présence de Jésus auprès de nos frères et soeurs... qui, à leur tour, deviendront sources d'amour, de paix, de pardon...
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en oubliant qu’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite à la Vie.
Amen.


Regarde bien cette photo...
attentivement...

paisiblement...
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Qu'est-ce qui monte dans ton coeur?...

Accueille-le...

«Prenez courage,
le Seigneur regarde le coeur».



mardi 22 mars 2011

Vers Pâques...(6)





Avec la Samaritaine...


«Prenez courage,
le Seigneur regarde le coeur

- Viens, Esprit-Saint, donne-moi la grâce d'ouvrir mon coeur pour accueillir la Parole, la laisser se déposer en moi afin qu'elle soit nourriture pour ma vie. Guide aussi tous ceux et celles qui, en communion avec moi, prennent part à cette rencontre virtuelle, en particulier le groupe de Récitatifs bibliques du mercredi soir.

Je t'offre, Seigneur, ce moment de rencontre avec toi pour nos frères et soeurs de la Lybie et des autres pays du nord de l'Afrique. Donne-leur le courage, la foi et l'espérance de devenir des peuples qui prennent leur histoire en main.

Lecture de la Parole de Dieu en Jean 4, versets 11-12

«Seigneur, lui dit-elle, tu n'as rien pour puiser. Le puits est profond. Où la prends-tu donc, l'eau vive? Serais-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et y but lui-même, ainsi que ses fils et ses bêtes?»

Relis le texte lentement...



Loin d'être banal, ce fameux puits faisait partie de la symbolique de l’eau que l’on retrouve tout au long de la Bible :  


• C’est l’eau de la création de Gn 2,10.
• C’est le puits où Rebecca sera choisie pour être la femme d’Isaac Gn 24,16
• C’est le puits où Jacob rencontre sa future femme Gn 29,2-10
• C’est le puits où Moïse rencontre sa future épouse Ex 2,15-17

En rencontrant la femme de Samarie au bord du puits, est-ce que Jésus n'est pas présenté comme l’époux non seulement du peuple juif mais aussi des samaritains et de toute l’humanité?

Et «l'eau vive», qu'est-ce à dire?

Jésus se repose au puits de Jacob. Il offre à la Samaritaine une eau vive qu'elle ne puisera qu'une seule fois.  Cette eau est le don de Dieu,  une eau éternelle et spirituelle.

La source qui abreuve définitivement les soifs les plus profondes de la personne humaine est en Jésus Christ. L'Eau qui jaillit du sein de Jésus, crucifié et ressuscité, symbolise essentiellement le don de l'Esprit. L'eau offerte est l'Esprit de Jésus qui est donné au monde.

Pour accueillir ce don de Dieu, la foi en la parole de Jésus Christ est nécessaire. Ceux et celles qui viennent boire à la source qu'est Jésus Christ renaissent à la vie nouvelle de l'Esprit Saint.  Et, ainsi en  participant à la vie de l'Esprit, les disciples répandent, à leur tour, la parole du Christ dans le monde... qui féconde et abreuve toute l'humanité.


Dieu, toi mon Dieu, je te cherche,
mon âme a soif de toi,
après toi languit ma chair,
terre sèche, altérée, sans eau. (Ps 63)

Comme languit une biche après l'eau vive,
ainsi languit mon âme vers toi, mon Dieu .(Ps 42-43)



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«Prenez courage,
le Seigneur regarde le coeur».

dimanche 20 mars 2011

À la source de nos blessures...

Connaissez-vous la fable "La mort du grand érable" de Jules Beaulac?... Pauvre érable diagnostiqué : troubles cérébro-vasculaire et thrombose coronarienne. Donc décision de Joseph de lui accorder un repos bien mérité... et il ne l'entailla pas. Et voilà notre érable en  profonde dépression... se replie sur lui-même... devient taciturne...À quoi bon vivre?... Et il se laisse mourir. Alors on loue sa noblesse, son courage. Quand on est grand, même notre mort ne peut être petite!...

Mais une petite épinette, rabougrie, ébréchée, mal peignée qui a subi les coups de la vie se leva et affirma : "Je ne suis pas d'accord. Il aurait dû continuer à vivre. Il n'y a pas que le courage de mourir, il y a aussi le courage de vivre.(...) Même si on n'est plus productif, on peut être encore utile. (...) Le problème avec notre frère érable, c'est qu'il n'a pas assez souffert dans la vie: tout lui a été donné tout cuit dans la bouche. Il faut apprendre à grandir quand ça va bien, mais aussi quand ça va mal. J'ai dit!" (p. 75, Fables, Il était une fois de Jules Beaulac)

Vous imaginez le partage qui suit.Comment vivre nos limites? Comment s'abreuver à nos blessures, à nos souffrances, à nos passages de mort?

Dominique, Luc et Joanne

Luc

Puis nous avons regardé le film "La dernière chance d'Harvey". Vous connaissez?... Au moment où Harvey s'embarque pour Londres où il doit assister au mariage de sa fille, sa carrière de compositeur de «jingles» publicitaires est en péril et son estime de soi, au point mort. Les choses s'aggravent encore pour ce New-Yorkais lorsqu'au dîner précédant la cérémonie, sa fille lui annonce qu'elle a demandé au nouvel époux de sa mère de l'escorter jusqu'à l'autel. Un rayon de soleil pointe lorsqu'au bar de l'aéroport, où il vient de rater son avion de retour après avoir fui la noce, Harvey fait la connaissance de Kate, une fonctionnaire célibataire accaparée par sa mère. Au fil des heures, passées ensemble à déambuler dans la ville, le sexagénaire se sent renaître. Au point où il se laisse convaincre par Kate d'aller rejoindre les invités de la noce, à une condition toutefois: qu'elle l'accompagne.
 
Gilbert, Viviane, Marie-Andrée
Harvey vit des moments durs, les uns après les autres. 
Comment s'en sort-il?...

Un autre qui a vécu un méchant quart d'heure, c'est Jésus dans le jardin à Gethsémani (Cf. Mt 26, 36-44). Quelle force dans la douleur!  Un passage inquiétant : la mort à venir. Par contre, une garantie : la VIE.  

samedi 19 mars 2011

Celui-ci est mon Fils...

C'est temps de Carême.  Quoi de plus inspirant que de chanter : «Dans le désert je cherche ta face... je cherche ta Parole... Tu réponds à ma soif... Promis à toi, dans la justice... Promis à toi dans l'amour....

Marie-Pauline et Joanne

Et au nom de tous ceux qui souffrent, qui se sentent persécutés, qui sont en recherche de liberté, nous avons prié le psaume 35 : «Yahvé, prends armure et bouclier et te lève à mon aide...Seigneur, ne sois pas loin de moi... ne sois pas muet... Ma langue redira ta justice, tout le jour ta louange».

Anne-Marie, Bibiane, André et Suzanne
Vraiment, nous avions un beau texte biblique pour le partage évangélique : la Transfiguration (Mt 17, 1-9).
Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et les emmène sur une montagne...Pourquoi ces trois-là?...Nous les retrouvons ailleurs, en d'autres circonstances...

Ils seront témoins de la transfiguration de Jésus.  Qui voient-ils?... Moïse, l'homme de la Loi, Élie, le prophète et Jésus éblouissant, le fils de Dieu. «Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé, écoutez-le».

Quand les trois relèvent la tête, l'homme de la Loi n'est plus là, le prophète est disparu, seul le Fils de Dieu est présent. Temps nouveau, temps de salut, temps de réconfort... Oui, la passion s'en vient, les trahisons vont se suivre... mais la Résurrection redonnera vie, courage, force pour bâtir le Royaume. Mais «chut! n'en parlez pas tout de suite!»

Marie-Pauline et Joanne
Une bonne question pour nous : comment vivre en être transfiguré?
Et une autre : comment être des porteurs et porteuses de transfiguration pour le monde?

vendredi 18 mars 2011

Les femmes, ici et là...

Nous rappelons la journée internationale des femmes, car, depuis plus de 100 ans, cette journée met en évidence la résilience et les luttes des femmes contre toutes formes d'injustice, d'exploitation et de violence.

Auréa, Ginette, Bibiane, Josette, Aline
Nous avons lu le texte publié par le Mouvement Mondial des Travailleurs Chrétiens qui nous donne mille et une raisons de célébrer la journéee  du 8 mars :
la lutte continue sur tous les continents,
les femmes ont de moins en moins peur,
la troisième marche des femmes en octobre 2010 au Québec,
en Afghanistan ces jeunes filles fréquentent l'école malgré les menaces,
condamnation à la lapidation en Iran, au Nigéria,
micro crédit au Bangladesh,
création de coopératives d'artisanat, de production agricole,
dénonce la violence faite aux femmes et aux enfants,
engagement dans dans les groupes syndicaux,
exercent leurs droits de vote malgré les menaces,
des femmes d'Europe et d'Asie s'engagent dans des asociations de défense des sans papiers, d'accueil des migrants, etc.

Intéressant de remarquer que ce n'est pas une guerre de sexe mais une lutte contre l'individualisme, l'exploitation, l'accaparement des richesses, contre tout ce qui bafoue la dignité humaine.

Femmes et hommes partagent la même humanité, les mêmes angoisses et espoirs. Il faut marcher solidaires, côte à côte.

Les chants "Nous sommes, nous serons" extrait de L'Écho d'un peuple et "La femme grillagée" de Pierre Perret complète notre réflexion pour cette rencontre.

Vers Pâques ...(5)



     Avec la Samaritaine...




«Prenez courage,

le Seigneur regarde le coeur».








- Viens, Esprit-Saint, donne-moi la grâce d'ouvrir mon coeur pour accueillir la Parole, la laisser se déposer en moi afin qu'elle soit nourriture pour ma vie. Guide aussi tous ceux et celles qui, en communion avec moi, prennent part à cette rencontre virtuelle, en particulier les groupes du jeudi soir, le groupe "Un monde à l'envers" et le groupe "Danser pour TOI".

Je t'offre, Seigneur, ce moment de rencontre avec toi pour nos frères et soeurs du Japon qui essaient de reprendre la route et pour tous ceux celles qui cherchent la liberté dans leur pays.

Lecture de la Parole de Dieu en Jean 4, verset  10 :

                  Jésus lui répondit : «Si tu savais le don de Dieu et qui est celui   qui te dit : Donne-moi à boire, c'est toi qui l'en aurais prié et il t'aurait donné de l'eau vive».

 - Relis le texte lentement... Quel mots veux-tu retenir...

- Répète lentement : "Si tu savais le don de Dieu..."



Si tu savais le don de Dieu
(À la mémoire de Louis-Jean Racine, auteur de ce chant)

Je t'invite à creuser la Parole avec les mots du chant suivant :

Si tu savais le don de Dieu Tu puiserais aux sources vives.
Et tu n'aurais d'autre parole Que Jésus, Fils de Dieu,
Marchant sur nos chemins. Si tu savais le don de Dieu.

 Si tu savais le don de Dieu Tu puiserais aux sources vives.
Et tu n'aurais d'autre partage Que la table du pain
Donné jusqu'à la mort Si tu savais le don de Dieu.

Si tu savais le don de Dieu Tu puiserais aux sources vives.
Et tu n'aurais d'autre lumière Que l'éclat du matin
Pointant hors du tombeau. Si tu savais le don de Dieu.

Si tu savais le don de Dieu, Tu puiserais aux sources vives.
Et tu n’aurais d’autre fontaine Que le sang et que l’eau
Jaillis de l’homme en croix. Si tu savais le don de Dieu.

Si tu savais le don de Dieu Tu puiserais aux sources vives.
Et tu n’aurais d’autre promesse Que le cri d’une voix
Faisant lever les morts. Si tu savais le don de Dieu.



Quel don Dieu m'offre-t-il?... à moi... aujourd'hui?...
À quelle eau vive, est-ce que je cherche à m'abreuver?...




Accueille cette Parole... redis-la lentement et fais-en ta prière...

«Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c'est toi qui l'en aurais prié et il t'aurait donné de l'eau vive».







Regarde bien cette photo...
attentivement...
paisiblement...

Quels liens fais-tu?...

Qu'est-ce qui monte dans ton coeur?...
Accueille-le...





 «Prenez courage,

le Seigneur regarde le coeur».


jeudi 17 mars 2011

Il disait à tous...

Comment oublier cette Parole de Jésus?...
Une fois apprise, mangée, goûtée,
elle habite notre coeur et notre corps.

Marie-Andrée
 «Si quelqu'un veut venir derrière moi, qu'il se nie lui-même... Qu'il prenne sa croix et me suive. Car celui qui veut sauver sa vie, la perdra, mais celui qui perdra sa  vie à cause de moi, celui-là  la sauvera.  Quel profit un homme a-t-il à gagner le monde entier, s'il se perd ou est déchu de lui-même?» (Luc 9, 23-25)

Se nier soi-même, qu'est-ce que ça veut dire?... Si on se souvient de l'apôtre Pierre... Il nie son lien avec Jésus. Il nie ce qui était fondamental pour lui, car sa vie était définie par Jésus. Jésus ne nous demande pas de nier ce qui constitue notre être, ce qui est vital pour nous, mais nier ce qui est secondaire, ce qui nous empêche d'être vraiment  "nous".

Joanne, Louise, Diane, Lise, Délima, Hélène
Sauver sa vie... perdre sa vie... Difficile à comprendre... Cette Parole nous ramène au début de la vie des hommes et des femmes qui se mettaient à la suite de Jésus. Si vous dites que vous êtes chrétien, vous serez dénoncé... et vous perdrez votre vie, à cause de LUI...On vous retrouvera peut-être sous les pierres comme Étienne, ou encore comme d'autres sous la dent des lions dans l'arène.

Si j'exprime ma foi aujourd'hui, y a-t-il danger d'être "lapidé"?... d'être jetté en pâture aux lions?... Quelle pierre?... Quels lions?...

On dit : aujourd'hui, il n'y a pas ce danger-là, non. Alors pourquoi vivre sa foi dans le secret de sa chambre?