dimanche 14 octobre 2012

Octobre 2012 - Deuxième semaine

Quelle fin de semaine d'actions de grâces! La nature est en fête... Les gens en ont profité. Étiez-vous de ceux-là?... Vous avez visité le parc de la Gatineau?... ou vous avez fait une promenade dans les rues de Rockliffe?... ou suivi la ceinture verte de la capitale nationale Ottawa?... ou encore vous vous êtes laissé caresser par le soleil?... Tant mieux!



Les jours suivants nous ont rappelé que l'automne est chez-nous. De plus quelques flocons de neige se sont balladés pour nous dire «l'hiver s'en vient».

Rien de tout cela n'a ralenti les groupes au Carrefour Bruyère, mais la maladie nous a fait remettre notre rencontre Aqua-art à la semaine suivante.

Ce présent message vous apporte un mot au sujet des groupes suivants :

- Missio-sco
- Un monde à l'envers
- L'évangile de St-Jean - au couvent St-Louis

Missio-sco :

Pendant que le Synode prend son envol à Rome, nous nous laissons rejoindre par les Lineamenta sur la nouvelle évangélisation. Nous réfléchissons et partageons quelques commentaires :

- La mission de l'Église = évangéliser. C'est une Église missionnaire, évangélisatrice. Donc l'activité ecclésiale principale : faire connaître la personne de Jésus...

- Pour suivre Jésus, nécessité de se convertir, d'être à l'écoute de l'Esprit...

- L'Église doit se regarder, se questionner, changer...

- Il nous semble plus difficile d'entrer dans une nouvelle évangélisation que dans une première évangélisation...

- Pour nous aujourd'hui, il est urgent  d'annoncer la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ, non pas solitairement mais solidairement, communautairement...

- Et ATTENTION, une nouvelle évangélisation ne veut pas dire «ramasser du monde pour remplir nos églises» mais témoigner Jésus-Christ...

Voici quelques participantes à cette rencontre :





Un monde à l'envers :

Lors de notre première rencontre, nous avions fait le choix de réfléchir et d'agir sur nos relations et nos non-relations... en commençant par les plus rapprochées de nous.

Nous débutons la rencontre avec un poème de Michelle Larivey «Le défaut». Je vous en cite quelques lignes pour vous situer vers le chemin qui s'entrouve :

 Ève est nue; Adam remarque un défaut chez Ève
Adam souligne ce défaut à Ève
Ève n'aime pas ce défaut
Ève attaque Adam
Adam est choqué de l'attaque d'Ève
Adam agresse Ève
Ève déteste être agressée
Ève contre-attaque Adam
Adam prétend qu'il a réagi à Ève... etc

Imaginez la suite de cette relation... en changeant les noms peut-être...  Pierre et Lucie... Claude et Joanne...

Quel échange éclairant se poursuit!

Nous prenons donc le temps de regarder nos relations avec nos proches. C'est pourquoi, nous faisons la charte ou la carte de nos relations : les blocages, les ressentiments, les liens vers l'autre, les besoins d'être au centre, etc.

En regardant nos réactions, on peut deviner quels sont les liens d'ouverture, de confiance, etc.  qui habitent les participant-e-s!





Pour clore cette rencontre, nous accueillons la Parole de Dieu dans la première lettre aux Corinthiens, chapitre 13, versets 4 à 13 : L'amour est patient...

L'Évangile de St-Jean:

Avec le groupe, nous reprenons le premier des signes de l'évangile de Jean : les noces de Cana.  Chacun des signes de l'évangile est orienté vers la fin... vers l'heure où on adorera en esprit et en vérité.

Les partages sont d'une profondeur difficile à mettre sur papier. Mais Marie-Andrée sait très bien nous orienter vers une meilleure compréhension du texte.

Tiens : prenez votre Bible en Jean 2, «les noces de Cana» et dites-moi : quel est le nom du marié?... le nom de la mariée?... Ils ne sont pas là? Étrange, n'est-ce pas... dans un mariage, les personnages les plus importants sont les époux...

Et si l'époux était Jésus?... et l'épouse, le peuple?... Et si cette noce était le signe de l'alliance de Dieu avec son peuple, alliance renouvelée en Jésus?...

La mission de Jésus commence par un banquet et est scellée par un autre banquet où coule le vin devenu sang... pour l'alliance nouvelle avec l'humanité...

Une question pour nous : aujourd'hui, dans mon milieu, ma vie peut-elle être aussi un signe de communion,  un signe de relations fraternelles, un signe de paix?