dimanche 21 octobre 2012

Octobre 2012 - Troisième semaine

Salut tout le monde!

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas... Pluie, soleil, joie, peine, maladie, santé, sourire, larmes, chants, danse, pleurs, travail, repos, loisir, fatigue, etc... Cette diversité donne de la puissance à nos vies, de l'intensité à nos expériences, de la douceur à nos peines, de l'éclat à nos joies, du sens à notre souffrance, etc.

Notre troisième semaine nous a permis de rencontrer le groupe de «lecture» et celui  «Du Pardon à la confiance...».

Le groupe de lecture :

Après avoir partagé quelques-unes de nos lectures - romans, écrits de groupe, entrevues- nous prenons davantage connaissance avec les auteures du livre «Les pieds dans le bénitier» Anne Soupa et Christine Bedotti. Comme tout livre qui touche l'Église, les sujets traités ne peuvent que susciter des réactions et des émotions.

Ce qui m'a frappée, les auteures présentent leurs perceptions, leurs connaissances et leurs expériences en tant que femmes engagées dans leur milieu. Oui, il y a du beau, du bon chez les chrétiens et chez leurs prêtres. Mais il y a aussi des situations qui, comme toute réalité humaine, sont marquées par le péché... par la domination.. le pouvoir mal exercé, etc. On peut discuter longuement. Toutefois, j'admire leur amour de l'Église, leur attachement à Jésus. Leur choix est de rester fidèles à l'Église mais ne pas se taire.

Comme d'habitude, nous accueillons un extrait du livre, en l'ocurrence le chapitre 9. Il nous éveille au partage par ses propositions pour une Église vivante, une Église d'aujourd'hui. La toute première nous invite à vivre la fraternité, base de toute vie communautaire.  Et le chapitre 10 nous invite à mettre nos talents, nos forces  au service de nos frères et soeurs... au service de l'Église et de notre monde blessé d'aujourd'hui.

Puis-je vous suggérer de vous payer une traite avec le livre «Vigneault, un pays intérieur» une entrevue avec Maisonneuve, publié par Novalis? Vous aurez du plaisir à découvrir le chemin intérieur de ce poète!




Au tour de Claude de nous apporter des informations très intéressantes puisées dans les deux livres suivants :


Le livre porte le titre «Combien?» de l'auteur Douglas Kennedy . Cet écrit est un survol du monde des traders financiers de Wall Street et de ses anciens collègues d’étude qui pensaient réussir leur vie en devenant très riches. On y découvre le monde de la bourse de Hong Kong, Singapore, Londres et New York et des conséquences sur la santé et la vie familiale.

Le second «Into Thin Air» de Jon Krakauer est un récit de la conquête de l’Everest et du pire désastre d’une expédition en mai 1996. Il présente des réflexions sur la fragilité de l’être humain face à la montagne.

Du pardon à la confiance :

Rencontre des plus sérieuses!

Après un moment de partage à partir du vécu du mois, nous sommes invité-e-s à identifier cinq richesses, ou forces, ou ressources qui sont miennes et sur lesquelles je pourrai m'appyer lors ds moments plus difficiles à vivre. Puis, selon le désir de chacun ou chacune, faire connaître une de ses forces au groupe et alors nous reconnaissons la sensibilité au cheminement des personnes, la compassion, la confiance, l'authenticité, la simplicité ou l'audace, et que sais-je encore qui sont au rendez-vous pour permettre de cheminer , de grandir, d'aller de l'avant.

Un texte sur le «lâcher prise» alimente la réflexion et suscite un partage vraiment interpellant.


- Le lâcher prise, c'est regarder la réalité en face et accepter sereinement les situations sur lesquelles on a pas le contrôle.
- Reconnaître qu'on ne peut pas tout contrôler et alors ne pas s'acharner.
- C'est comprendre qu'il y a des événements sur lesquels on a pas d'action.
- Le lâcher prise, c'est un deuil à faire... deuil de «il faut»... «je dois»... de «mes valeurs» pour d'autres valeurs... de «ma mission» pour une autre mission...


- On a la tendance à ressasser les vieilles affaires, les émotions par rapport au passé.
- On n'est pas une société de «lâcher prise»... On réclame... on poursuit...
- Être capable de choisir ses batailles, d'en laisser aller d'autres...
- Le jour où j'ai dit «je m'excuse», j'ai ressentis une grande liberté...
- Le lâcher prise nous amène à une façon différente de vivre...


- C'est aussi un apprentissage à l'abandon, à développer la confiance, à stimuler l'estime de soi...
- N'y a-t-il pas une peur de se montrer vulnérable au fond? «Si j'avais voulu faire le «tough», je l'aurais tenu plus longtemps»...


«Pourquoi vous inquiéter? Le Père des cieux ne prend-il pas soin des oiseaux? À plus forte raison, vous ses fils et ses filles...»

Laissons donc la vie prendre soin de nous, faisons confiance à la VIE.


Bon retour à la maison!