mercredi 16 février 2011

Des auteurs intéressants, émouvants... surprenants!

Ce soir, nous regrettons l'absence de trois participantes : Andrée est en voyage, Diane est à Montréal et Josette travaille. Il nous fait plaisir de leur communiquer les richesses de notre partage.

Marie-Josée
Marie-Josée nous présente un auteur iraquien, Joseph Faradelle, qui raconte son parcours de conversion vers le christianisme dans le livre »Le prix à payer»... un livre qui fait froid dans le dos!  Son chemin de conversion passe par une expérience vécue lors de son service militaire où il a dû partager sa chambre de la caserne avec un chrétien, un modeste agriculteur dénommé Massoud.  Comment le message chrétien lui a-t-il été véhiculé? Massoud est un homme qui parle peu. Joseph veut connaître... questionne... se présente aux Églises chrétiennes qui se méfient de lui, ont peur de l'accueillir, peur d'être accusées et d'être punies car en terre d'islam on ne badine pas avec le prosélytisme. Lui-même est en danger de mort du fait de sa conversion.

Sa famille finit par découvrir son secret dans lequel il a conduit femme et fils. Elle le rejette et le fait mettre en prison, où il est torturé et dont il ne sort, amaigri, qu'après seize mois de tourments. La leçon doit être suffisante pour le ramener à la raison.

En fait la leçon a porté d'une tout autre manière. Il a compris qu'il ne pourrait vivre, libre d'exercer sa religion chrétienne, qu'en quittant l'Irak et qu'en prenant le chemin de l'exil. L'Eglise a fini par les aider. C'est elle qui a organisé leur fuite, qui va les aider à survivre en Jordanie où la mort guette tout autant qu'en Irak les musulmans convertis.Puis c'est en France que Moammed devient Joseph Faradelle.

Marie-Josée
Marie-Josée nous fait connaître le livre «Les deux patries» de Jean de Viguerie. La quatrième couverture de ce livre publié en 2003 nous présente le contenu ainsi :«Il existe bien deux patries. L'une est la terre des pères, le pays de la naissance et de l'éducation. Celle-ci a toujours existé. L'autre est récente. Elle date des Lumières et de la Révolution. Elle représente l'idéologie révolutionnaire. Les paroles de la Marseillaise expriment son idéal. La première est la France. La seconde n'est pas la France, mais la France est son support et son instrument. À chacune son patriotisme : celui de la première est fait de gratitude et de piété ; celui de la seconde est marqué par la passion et par la démesure. Le patriotisme traditionnel impose le devoir de reconnaissance. Le patriotisme révolutionnaire exige le sacrifice d'innombrables vies. On voit combien les deux patries et les deux patriotismes sont étrangers l'un à l'autre.

Pourtant, depuis 1789, les Français n'ont cessé de les associer, allant même jusqu'à les confondre. Au point de voir la France dans la patrie révolutionnaire et de vouer à la douce terre natale la violente passion du patriotisme idéologique. Seulement cette confusion ils ne l'ont pas commise d'eux-mêmes, mais par l'effet d'une longue et habile manipulation. Si la patrie révolutionnaire a été substituée à la France, à notre pays, cela s'est fait à l'insu des Français. Et Marie-José de terminer en disant :"La France est morte" car rien de ce qui la faisait "France" n'a été transmis!

Vous connaissez l'auteur Philipp Roth? C'est le choix de Marie-Andrée qui nous fait connaître une de ses oeuvres,  «Un homme» publié par Gallimard en 2007.  Il semble que l'idée initiale du roman soit d'écouter le corps malade, de raconter la vie d'un homme non pas à travers ses succès ou ses amours, mais à travers les différentes maladies qui l'ont affecté tout au long de sa vie et qui le mènent finalement à la mort. De fait, dès les débuts du roman, c'est au cimetière qu'on le rencontre en dialogue avec le fossoyeur.

Tout au long, il fait le bilan de sa vie... une vie ratée, une vie morose, cependant hyper réaliste jusqu'à la fin. Rien de vraiment important dans sa vie, centré sur lui-même et sur le monde des femmes. On peut continuer sa réflexion sur la précarité de la vie humaine. Même se poser la question : Y a-t-il des gens prédestinés à manquer leur vie?


Louise


Louise lit actuellement «Le sens des choses» édité en 2009 chez Robert Lafond, livre qui rassemble divers écrits par des auteurs tels que Simone Veil, Daniel Cohen, Roland Castro ou encore René Girard, et synthétisé à la fin par Jacques Attali. De la condition de la femme à la gratuité, l’éducation, la religion ou encore la science, cette somme de réflexions et entretiens est une intarissable source d’arguments et de témoignages.


Denis





Denis nous fait part de sa décision : cette année, ses lectures lui feront connaître davantage le pape Benoît XVI. Et déjà il tire de son porte-documents trois volumes :  «Jésus de Nazareth» et «Lumière du monde», ce dernier écrit en allemand, à partir d'entretiens, entre le pape et le journaliste, Peter Seewald,  à Castel Gondolfo et le récit du voyage du Pape au Royaume-Uni lors de la canonisation du Cardinal Newman. Bonne lecture, Denis!  Tu nous en parleras.

Et comme dernière présentation, Bibiane nous fait connaître le livre «Pourquoi» de Nicolas Mazellier publié par les Éditions Anne Sigier. Mazellier venait d'arriver à l'hôtel Montana à Port-au-Prince, le 12 janvier 2010, quand tout se met à trembler. Et depuis, une question le poursuit : "Pourquoi moi, et pas les autres? " Son témoignage est celui de son expérience spirituelle : espérance, confiance et souffrance.

Si vous désirez écouter son témoignage, allez à l'adresse suivante :  http://www.dailymotion.com/video/xftgq8_nicolas-mazellier-9-nov-2010_webcam

Louise, Denis, Bibiane
 Dans le chapitre VIII -  Et maintenant? Nicolas affirme : «J'ai été témoin de cette fureur dévastatrice de la nature. J'ai été témoin du poids de la mort sur les vivants.  J'ai été témoin de ces vies à jamais marquées. Mais j'ai aussi été témoin d'une Présence.»...«Pourquoi ne pas accepter que ce quotidien, même encore marqué par la violence, l'impuissance, la souffrance et la solitude, puisse porter du fruit? Il porte du fruit. Cet immédiat de mes «pourquoi» d'aujourd'hui est aussi important que cette Rencontre d'hier au milieu des ruines du Montana».

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