Marie-Josée |
Sa famille finit par découvrir son secret dans lequel il a conduit femme et fils. Elle le rejette et le fait mettre en prison, où il est torturé et dont il ne sort, amaigri, qu'après seize mois de tourments. La leçon doit être suffisante pour le ramener à la raison.
En fait la leçon a porté d'une tout autre manière. Il a compris qu'il ne pourrait vivre, libre d'exercer sa religion chrétienne, qu'en quittant l'Irak et qu'en prenant le chemin de l'exil. L'Eglise a fini par les aider. C'est elle qui a organisé leur fuite, qui va les aider à survivre en Jordanie où la mort guette tout autant qu'en Irak les musulmans convertis.Puis c'est en France que Moammed devient Joseph Faradelle.
Marie-Josée |
Pourtant, depuis 1789, les Français n'ont cessé de les associer, allant même jusqu'à les confondre. Au point de voir la France dans la patrie révolutionnaire et de vouer à la douce terre natale la violente passion du patriotisme idéologique. Seulement cette confusion ils ne l'ont pas commise d'eux-mêmes, mais par l'effet d'une longue et habile manipulation. Si la patrie révolutionnaire a été substituée à la France, à notre pays, cela s'est fait à l'insu des Français. Et Marie-José de terminer en disant :"La France est morte" car rien de ce qui la faisait "France" n'a été transmis!
Vous connaissez l'auteur Philipp Roth? C'est le choix de Marie-Andrée qui nous fait connaître une de ses oeuvres, «Un homme» publié par Gallimard en 2007. Il semble que l'idée initiale du roman soit d'écouter le corps malade, de raconter la vie d'un homme non pas à travers ses succès ou ses amours, mais à travers les différentes maladies qui l'ont affecté tout au long de sa vie et qui le mènent finalement à la mort. De fait, dès les débuts du roman, c'est au cimetière qu'on le rencontre en dialogue avec le fossoyeur.
Tout au long, il fait le bilan de sa vie... une vie ratée, une vie morose, cependant hyper réaliste jusqu'à la fin. Rien de vraiment important dans sa vie, centré sur lui-même et sur le monde des femmes. On peut continuer sa réflexion sur la précarité de la vie humaine. Même se poser la question : Y a-t-il des gens prédestinés à manquer leur vie?
Louise |
Louise lit actuellement «Le sens des choses» édité en 2009 chez Robert Lafond, livre qui rassemble divers écrits par des auteurs tels que Simone Veil, Daniel Cohen, Roland Castro ou encore René Girard, et synthétisé à la fin par Jacques Attali. De la condition de la femme à la gratuité, l’éducation, la religion ou encore la science, cette somme de réflexions et entretiens est une intarissable source d’arguments et de témoignages.
Denis |
Denis nous fait part de sa décision : cette année, ses lectures lui feront connaître davantage le pape Benoît XVI. Et déjà il tire de son porte-documents trois volumes : «Jésus de Nazareth» et «Lumière du monde», ce dernier écrit en allemand, à partir d'entretiens, entre le pape et le journaliste, Peter Seewald, à Castel Gondolfo et le récit du voyage du Pape au Royaume-Uni lors de la canonisation du Cardinal Newman. Bonne lecture, Denis! Tu nous en parleras.
Et comme dernière présentation, Bibiane nous fait connaître le livre «Pourquoi» de Nicolas Mazellier publié par les Éditions Anne Sigier. Mazellier venait d'arriver à l'hôtel Montana à Port-au-Prince, le 12 janvier 2010, quand tout se met à trembler. Et depuis, une question le poursuit : "Pourquoi moi, et pas les autres? " Son témoignage est celui de son expérience spirituelle : espérance, confiance et souffrance.
Si vous désirez écouter son témoignage, allez à l'adresse suivante : http://www.dailymotion.com/video/xftgq8_nicolas-mazellier-9-nov-2010_webcam
Louise, Denis, Bibiane |
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